Locales 2022 : “Le Pastef de Bakel n’acceptera pas un parachutage”, avertit Moussa Bathily

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Locales 2022 : “Le Pastef de Bakel n’acceptera pas un parachutage”, avertit Moussa Bathily

En direction des prochaines locales de 2022, les formations politiques sont en train de travailler pour confectionner leurs tetes de liste. A ce propos M. Moussa Bathily responsable de la massification du parti de Sonko à Bakel avertit que ses camarades n’accepteront pas un “parachuté” pour diriger leurs listes et que leur place de deuxième lors de la présidentielle de 2019 leur conduira à la victoire avec la même équipe.

“Le Pastef de la commune de Ballou n’acceptera pas un étranger du parti de diriger notre liste”, a déclaré ce samedi dernier, le candidat de la formation de Sonko, Moussa Bathily, face à la presse.

“Nous avons durement travaillé pour occuper derrière le candidat Macky Sall de 10 voix seulement lors de la récente présidentielle. Dans chaque village il y a au moins 2 cellules Pastef parfois même 4 ou 6. Les militants cotisent régulièrement et nul doute qu’avec l’apport des primo votants notre victoire ne fait plus de doute”.

Interpellé sur les agissements d’un certain Kalidou Boly, il déclare que ce dernier n’a pas encore démissionné de l’APR et “veut diriger notre parti”. Ce qui est inconcevable et inacceptable, nous ne voulons un cheveu dans notre soupe, une impureté qui n’a pas les mêmes valeurs que nous”.

Sur les problèmes auxquelles sont confrontées les populations, M. Bathily se désole de la situation catastrophique de désert médical de tout le département de Bakel. “Si vous tombez malade le vendredi, vous devez attendre le lundi pour se faire soigner car le personnel ne travaille pas le Week-end et difficile de se faire évacuer à cause des mauvaises pistes et vous risquez de rendre l’âme.”

Il a aussi déploré les pénuries d’eau récurrentes, la qualité du liquide précieux, les coupures d’électricité de 72 heures dont sont abonnées les populations. La téléphonie n’est pas en reste et il est plus facile de capter les réseaux mauritaniens ou maliens et il se demande si vraiment ils sont des sénégalais à part entière.

Pour terminer Moussa Bathily invite les jeunes et les femmes à aller massivement s’inscrire sur les listes électorales et disposer leur droit de vote qui pourra changer les choses et déposer ces politiciens “médiocres qui n’ont rien fait pour la localité”

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