Le landerneau politique national remue présentement dans tous les sens, à quelques encablures des échéances législatives. L’expression « liquidation pour liquidation » ne saurait être de trop car dans toutes les chapelles politiques, c’est ce rituel qui est de mise.
Liquidation pour liquidation, c’est la nouvelle donne érigée en modus operandi par la plupart des acteurs du landerneau politique national. Surtout qu’avec l’approche des élections législatives et de la présidentielle de 2019, les appétits politiciens s’aiguisent de manière effroyable. Karim a été en quelque sorte liquidé car de la prison où il était tiré, il est monté dans un jet privé pour se terrer d’une façon troublante à Dubaï. Barthélémy Diaz a été systématiquement liquidé par une décision de justice. Il ne sera plus jamais éligible sauf cas de force majeure. Bamba Fall est systématiquement gardé en prison alors que leur linge sale pouvait se laver en famille. Abdoul Mbaye est dans le collimateur de la justice pour avoir eu des bisbilles avec son ex-épouse(…).Ousmane Sonko a été sacrifié sous l’autel de l’absence d’obligation de réserve en tant qu’inspecteur des impôts et Domaines. Aujourd’hui, c’est Khalifa Sall qui est trainé devant la division des investigations criminelles (Dic).Nafi Ngom Keita a été écartée pour avoir osé commettre un crime de lèse-majesté vis à vis des gens du pouvoir. Au parti démocratique sénégalais (Pds), c’est Ayda Mbodj qui risque d’être liquidée car son mouvement n’est pas du goût de la plupart des caciques de leur formation politique. C’est dire qu’à un jet des élections générales, pour tous les acteurs de l’arène politique nationale, c’est la montée de l’adrénaline par le concept en vogue : Liquider pour liquider…
Assane SEYE pour Sunugal24.NET
