L’insécurité au Sénégal : Silence, on agresse!

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L’engrenage de la violence déclenché depuis quelque temps par des malfaiteurs empêche d’honnêtes citoyens de dormir en toute quiétude. A l’intérieur du pays, dans la capitale sénégalaise, dans la banlieue Dakaroise… il ne se passe pas une semaine sans qu’un cas d’agression souvent suivi de meurtre ne soit signalé. 

Sommes-nous tous en sursis? Le meurtre du jeune Américain, Mohamed Cissé qui continue d’écœurer les Sénégalais de par la lâcheté de l’acte n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’insécurité dans ce pays a atteint des proportions inquiétantes et malheureusement elle est perçue comme un fait périodique qui va s’estomper avec le temps. Il est vrai que l’homicide est un fait social qui n’épargne aucune société mais qui demande une méthodologie et de la rigueur en vue de bien le cerner.

Le souvenir du jeune photographe, Abdou Razakh Kane mortellement poignardé à Malika est encore frais dans nos mémoires. Hier, un jeune a succombé à l’issue d’une agression à Pikine, A Saré Yoro Diao, dans la région de Kolda, une dame a été retrouvée décapitée au courant de ce mois de janvier… la liste est loin d’être exhaustive. Et pour la plupart de ces cas de meurtre, la police réussit à mettre la main sur les assassins. Ce qui atteste que nous avons une police judiciaire dynamique et perspicace.

Cette lancinante question de l’insécurité remet sur le tapis deux sujets: à savoir le retour de la peine de mort et l’autorisation de détention d’arme pour apporter la réplique aux malfrats. Concernant le premier cité, les militants des droits de l’homme s’y opposent farouchement et pour le second évoqué récemment après la mort du jeune Américain, Mohamed Cissé agressé et tué chez lui, n’est pas encore une demande pressante.

En tout état de cause, l’Etat ne peux pas mettre derrière chaque citoyen un policier mais l’Etat doit redoubler d’effort pour équiper les commissariats et veiller inlassablement sur les zones dites criminogènes. Les populations en ce qui les concernent doivent à leur tour coopérer. Garantir la sécurité des citoyens et leurs biens fait partie des fonctions premieres d’un Etat. Alors s’il y a défaillance à ce niveau, ils sont les premiers au banc des accusés.

La peur doit changer de camp et pour cela, il faut des moyens et des méthodes. Chaque société  a ses caractéristiques et une manifestation particulière de ses mutations. Au Sénégal on tue et on a peur de la mort, alors pourquoi pas faire recours à la peine de mort n’en déplaise à la communauté internationale et les droit de l’hommistes. Ne serait-ce que pour une période d’essai pour voir. Face à un assassin qui prend la prison pour sa deuxième demeure, l’exécution est la seule sanction qu’il mérite.

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