La présidente du HCDS réagissait à la grève déclenchée par des organisations syndicales du secteur de la santé après le placement sous mandat de dépôt de quatre sages-femmes accusées de négligence et non-assitance à personne en danger après le décès en couches d’une patiente à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga, dans le nord du pays.
Elles seront jugés mercredi en flagrant délit au tribunal de Louga en même temps que deux autres sages-femmes remises en liberté après avoir été inculpées dans cette affaire.
Le Haut conseil du dialogue social, par la voix de sa présidente, a ainsi lancé un appel au gouverment afin qu’il pousuive la concertation avec les syndicats du secteur de la santé.
Mme Ndiaye a notamment invité le gouvernement à accorder une ’’oreille attentive’’ aux préoccupation des syndicats afin de ’’surmonter ensemble’’ les perturbations dans le secteur important de la santé.
Grâce aux vertus du dialogue et au dynamisme de la négociation, une issue heureuse et rapide est possible, a estimé Innocence Ntap Ndiaye.
Elle a insisté sur le fait qu’on est jamais à l’abri de soubrsauts pouvant dans les relations professionnelles résulter de difficultés à concilier les contraintes économiques des employeurs et les exigences sociales des travailleurs.
Revenant sur la portée de l’atelier, elle a rappelé qu’il entrait dans le cadre du partenariat entre le HCDS et le Bureau international du travail (BIT), une collaboration dont la mise en œuvre a été entamée en 2021 avec la formation de 15 structures de santé du publique et du privé.