Les entreprises du secteur des BTP au Sénégal : Les grands oubliés du régime

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Les sénégalais sont tous, sidérés, voire même effarés mieux encore attitrés de la manière dont l’État traite son secteur privé national particulièrement le secteur du BTP.
IL est unanimement constaté, durant cette dernière décennie, que le Sénégal a beaucoup investi dans le secteur du BTP (route, bâtiments, stade, pond etc.).
Fort de constat, l’État du Sénégal est en vaste chantier pour le relever le défi du sous-développement infrastructurel dans le but d’assurer sa population le bien-être social et l’épanouissement collectif.
Cette vision du Président de la République est définie dans le plan Sénégal émergent qui est le document de référence de l’exécution de l’ensemble des politiques publiques de l’État.
Certes, on a un excellent plan mais on a des mauvais manageurs. La transformation structurelle de l’économie tel qu’il a été défini dans le plan Sénégal émergent doit inéluctablement passer par la préférence nationale de nos entreprises locales. Et, pour ce faire, Monsieur Abdoulaye Sylla PGD ECOTRA a montré la voie au gouvernement par le Club 50% PN pour garantir l’équité dans l’attribution des marchés publics et assurer le plein développement des PME et PMI pour devenir demain des champions locaux, est gage d’une croissance économique endogène et durable.
Le Président de la République et son gouvernement doivent prêter une oreille au Président Sylla et son Club dans l’intérêt supérieur de national pour prendre des bonnes décisions politiques en faveur des entreprises.
En effet, c’est avec beaucoup d’indignations que les sénégalais ont appris que le projet de l’autoroute Ila Tivaoune serait attribué à une entreprise étrangère et laisser de côté à nos champions locaux dans le secteur du BTP comme Ecotra.
Ecotra de Abdoulaye Sylla est la meilleure dans construction des routes et autoroutes et cette entreprise a montré ses preuves ici au Sénégal et dans la sous-région.
Elle emploie plus 2000 personnes directe et indirecte. Elle paie plus 500 millions de salaire par mois soit 6 milliards l’année.
C’est ce qui plus désolant, c’est depuis plus de 3 ans qu’elle n’a pas gagné de marchés des routes et des autoroutes de l’État.
Il convient de préciser que seul l’État pourrait travailler avec une grande entreprise comme Ecotra dans un pays sous développé comme le Sénégal car, c’est à lui seul qui peut supporter le coût des investissements routiers mais pas un particulier.
Pousser cette entreprise à la faillite, c’est condamné aux travailleurs au chômage technique.
Depuis presque 3 ans, ils conservent leurs sans que l’entreprise n’ait de marchés à exécuter.
Quel humanisme de la part de monsieur Abdoulaye Sylla !
Paradoxalement a ce manque manifestement de patriotisme économique, L’État a pourtant a permis à la société française des chemins de fers ( SNCF) qui était dans les mêmes difficultés que ECOTRA, d’avoir le marché du TER Sénégal et ce qui leur a permis de redresser leur entreprise qui était complément à terre.
Si l’ État du Sénégal pourrait aider à une entreprise étrangère, qui, depuis plus des années n’a pas de commande, de se relever ; c’est cette même raison qui doit le pousser à accompagner ces entreprises nationales comme ECOTRA à se relever.

KHADIM NGOM,
Conseiller juridique.

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