Les chauffeurs de gouverneurs, de préfets et de sous-préfets sont aujourd’hui les laissés pour compte de l’administration sénégalaise. Ils n’ont ni indemnité de logement, ni ordre de mission payés encore moins des primes de risque alors qu’ils conduisent des véhicules qui coûtent plus de 40 millions de nos pauvres francs. Et s’ils élèvent la voix, on les affecte arbitrairement.
Les chauffeurs du commandement territorial c’est à dire ceux qui conduisent pour les gouverneurs, les préfets et les sous-préfets travaillent dans des conditions extrêmement difficiles. Ils sont légion qui souffrent silencieusement et qui n’osent pas étaler leurs griefs sur la place publique. Avec un salaire dérisoire de 80.000 FCFA, ces vaillants travailleurs du commandement perçoivent 6000 francs d’indemnité de logement et 5000 franc de prime de risque annuel .Pour les ordres de mission dont ils doivent souvent bénéficier, c’est leur tutelle qui s’en sucre le dos. Aussi ils n’ont pas d’heure de repos puisqu’on les fait comprendre qu’on peut à tout moment les solliciter dans le cadre du travail. De jour comme de nuit, jour ouvrable ou week-end, bref on les fait rouler à n’importe quelle heure. Et il suffit qu’ils élèvent un peu la voix pour sa voir affecter arbitrairement quelque part sans possibilité de recours. Voilà en somme le calvaire que les chauffeurs du commandement territorial continuent de vivre sans qu’aucune autorité de tutelle ne daigne défendre. A leurs avis, ils conduisent des véhicules qui coûtent plus de 40.000 millions de FCFA pour se retrouver avec de misérables salaires. Aujourd’hui, ils en appellent au président de la République pour que leurs causes soient entendues et réglées dans les plus brefs délais.
Assane SEYE pour sunugal24.NET