Hervé Penot, le journaliste de L’Equipe est bien décidé à faire sanctionner le Sénégal. Dans son article sur le match contre l’Egypte, il critique et met son objectivité dans sa poche.
Les faits sont sacrés et le commentaire libre. C’est la première leçon en journalisme. Même si des genres journalistiques permettent le commentaire, il est exigé de faire preuve de rigueur. Condescendant, Hervé Penot ne s’est concentré que sur le match retour pour pondre son pamphlet. Listant les situations handicapantes pour l’Egypte, le journaliste s’est gardé de s’interroger sur cette pratique qui est nouvelle au Sénégal.
Connu pour son légendaire hospitalité, le Sénégal est l’exemple parfait du fair play. Hervé Penot est mis à défi de donner un seul match où le Sénégal s’est distingué par des gestes « anti football ».
L’Egypte n’a eu que la monnaie de sa pièce. Au Caire, la délégation Sénégalaise a souffert le martyr. Nous n’avons pas laissé les filles de joie squatter le Radisson, le camp de base de l’équipe de Carlos Queiros. Sur le terrain, seuls les sourds n’ont pas entendu l’hymne du Sénégal sifflée par 60 mille fous furieux acquis à la cause de Salah. Dans le match, des lasers étaient systématiquement braqués sur les joueurs.
L’Egypte n’a récolté que ce qu’elle a semé. Mais cela, Hervé Penot ne semble pas être dans une position économique lui permettant de l’admettre. La Fifa n’a pas ce problème, heureusement !
