A quelques encablures des élections législatives, l’arrière-boutique des politiciens se déchainent dans l’embrouillamini des dossiers judiciaires exhumés. On se tire à boulets rouges au sein du landerneau politique national. Les points d’achoppement font légion et aucune solution démocratique en vue. C’est de bonne guerre, lance-t-on tout de go, entre des « gladiateurs » aux armes disproportionnées et au discours corrosif. Chacun a raison et personne n’a raison. Et les sénégalais se retrouvent piégés dans un capharnaüm politico-social indescriptible. Les élections locales dopent les législatives. Si l’on n’y prend pas garde, ça va barder.
Pendant que Poutine pilonne l’Ukraine, au pays de la teranga, c’est la guerre des mots à coté des maux sans remèdes des sénégalais. L’étau de la vie chère se resserre de jour en jour autour des goorgorlous.
L’on prétexte la guerre Russo-ukrainienne arguant ses conséquences imminentes mais en attendant, l’on se tire dessus en termes de diatribes et de verbiage intempestif sous nos cieux. Au banc des accusés, les politiciens qui ont pris en otage les Sénégalais.
Le moins que l’on puisse dire est que le débat vole très bas dans un contexte ou les difficultés minent le quotidien des sénégalais. Crise dans le secteur de la santé avec And Guesseum qui a décrété 48h de grève d’avertissement. Les acteurs de la pèche, annoncent une grève de 72 heures. Les sempiternels problèmes dans le secteur de l’éducation s’éternisent. Les risques d’insécurité alimentaire avec les conséquences de la guerre en Ukraine sont plus qu’actuels.
Les politiciens se crêpent le chignon. Ce qui les intéresse, c’est comment accéder au pouvoir. Le mode de dévolution du pouvoir humain est aujourd’hui baisé à bien des égards. Un tel est éligible, un autre est disqualifié, accès au fichier électoral, transparence du scrutin, tutti quanti. Que personne ne s’y trompe entre l’intérêt de la population et son propre intérêt, le choix du politicien est très vite fait. Il privilégie en effet son intérêt personnel.
