Le diplomate de 63 ans, son ex-femme de 29 ans et la vente des 3 terrains…

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Le diplomate de 63 ans, son ex-femme de 29 ans et la vente des 3 terrains...

Une affaire d’escroquerie et d’abus de confiance a été enrôlée mercredi dernier par le tribunal de Louga. Le dossier oppose un diplomate de 63 ans, B. Bâ et son ex-femme, D.K, une enseignante de formation âgée de 29 ans. L’époux accuse son ex-épouse d’avoir dilapidé son argent et lui réclame une somme de 50 millions de FCfa. Celle-ci explique qu’elle a investi l’argent dans leur projet commun, renseigne L’Observateur.

 C’est le mari qui a pris l’initiative de traduire en justice son ex-femme pour le délit d’escroquerie et d’abus de confiance. L’affaire a été enrôlée mercredi par le Tribunal correctionnel de Louga. Interrogée sur les termes de sa plainte, la partie civile, assistée par son avocat Me Famara Mané, a maintenu ses accusations : «Je me suis marié avec Daba Ka depuis 2012 et je plaçais en elle une confiance aveugle. C’est pourquoi, je lui avais confié la gestion d’une bonne partie de mes biens que j’avais laissés au pays. Un jour, elle m’avait accompagné lorsque je vendais mon terrain situé au quartier Golf-Nord. Le prix était fixé à 26 millions de FCfa. L’acquéreur m’avait remis sur place une somme de 20 millions de FCfa et les 6 millions restant ont été payés par chèque. Après avoir encaissé l’argent, je l’avais donné intégralement à ma femme et je lui avais instruit de le verser dans mon compte inscrit dans les Livres d’une banque de la place. Je n’avais douté de sa bonne foi d’autant plus que c’est moi qui l’avais conduite jusqu’à la banque et je l’attendais dehors. Les faits remontent au mois de mars 2017. Je lui avais également établi une procuration spéciale afin qu’elle puisse retirer et déposer certains documents administratifs concernant les terrains dont je disposais. Elle a profité de cette opportunité pour vendre mon terrain situé à Rufisque à 4,5 millions de FCfa et mes deux parcelles se trouvant à Mbour au prix total de 1,4 million de FCfa. Plus tard, j’ai découvert qu’elle a abusé de ma confiance. Elle n’a pas déposé les 26 millions dans mon compte. Je porte plainte contre elle pour qu’elle me rembourse mon argent.»
 Invitée à s’expliquer sur les accusations portées à son encontre, la prévenue, flanquée de son avocat Me Hamed Moussa Sall, s’est défendue avec conviction : «Effectivement, il m’avait remis les 20 millions représentant la vente de la maison sise à Golf-Nord, mais j’y avais défalqué les honoraires dus au notaire et la commission du courtier. Il ne restait que la somme d’un peu plus de 14 millions de FCfa. Et je l’avais versée à une société spécialisée dans la vente de volaille, car mon mari et moi avions un projet commun. J’avais dépensé le reste dans la nourriture de la volaille et la construction d’un grand poulailler. Les sommes amassées dans la vente des terrains ont été versées dans notre compte commun. J’y effectuais des retraits avec son consentement, car quand il organisait des chants religieux, c’est moi qui faisais toutes les dépenses. Je prenais également en charge la dépense quotidienne de ses maisons. D’ailleurs, j’envoyais souvent de l’argent à sa deuxième femme. Il n’a commencé à m’accuser qu’après notre divorce”.
 L’affaire est mise en délibéré au 28 juillet prochain.

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