Invité de l’émission Bloc-notes ce 20 juin sur Sunugal24, après avoir livré son diagnostic sur la situation du pays, notamment sur les récents événements socio-politiques du 1er, 2 et 3 juin dernier, TAS à donner quelques éléments factuels de son projet de société pour le pays, son offre programmatique en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 prochain.
En effet, il a dressé un bilan selon sa grille de lecture des violents événements de début juin.
Le Député Thierno Alassane Sall a évoqué le fait que les symboles utilisés par les manifestants traduisaient une population atteinte par la faim et vivant la misère sociale. La destruction des grandes surfaces de marque étrangère pour piller la nourriture est un marqueur fort dans ces manifestations.
Il a fustigé d’une part la violence institutionnelle infligée aux populations par le gouvernement de Macky Sall toute cette décennie durant, par le reniement de ses promesses de campagne de 2012 « la patrie avant le parti », « une gouvernance sobre et vertueuse » mais aussi par l’instrumentalisation de la justice.
D’autre part, comme à son habitude TAS a également dénoncé la violence verbale qui a précédée le passage à l’acte criminel : incendies de domiciles de sénégalais suite à des listes dressées, incendie de l’UCAD etc..
Il a mis dos à dos ceux qui utilisent la violence institutionnelle et ceux qui sortent du champ républicain par leurs actes insurrectionnels et criminels.
Sur le volet programme et vision pour le pays, le Député de la 14ème législature et Président la République des Valeurs/Réewum Ngor a fortement insisté sur l’industrialisation de pays à très grande échelle qui doit reposer sur la digitalisation de tous les secteurs. Il estime que cette industrialisation par la digitalisation sera forcément un vecteur de création de valeur ajoutée et donc de beaucoup emplois, notamment pour les jeunes.
Toujours sous ce registre, Il a parlé de l’industrie du cuir, notamment de la mise en valeur des peaux découlant de tous les évènements du pays qui appelle un sacrifice du cheptel (Tabaski, mariages, baptêmes, fêtes familiales etc…) pour une transformation à l’échelle industrielle en sacs, chaussures, salons en cuir…
TAS a évoqué la transformation des hydrocarbures à grande échelle pour rendre davantage compétitif le prix de l’électricité afin de capter la masse d’investisseurs qui étaient déroutés dans les autres pays de la sous-région pour le cout élevé de la vie au Sénégal.
Il a aussi parlé de la transformation de nos fruits et légumes en produits finis, à l’exemple des canettes et briques de jus importées pour la consommation locale.
Il a développé son argumentaire sur la densification d’une chaîne logistique performante par un système de fret portuaire, aéroportuaire et routière rapide et compétitive de la marchandise.
TAS a enfin évoqué le tourisme sanitaire que le Sénégal doit impulser rapidement en lien avec la faculté de médecine et en corrélation avec la carte de santé du pays pour se mettre au niveau du Maroc ou de la Tunisie dans ce domaine.
Ce sont ces éléments non-exhaustifs, entre autres, que TAS a exposé aux sénégalais lors de son entretien avec nos 2 confrères Mahfouz Diop et Moustapha Mbaye.
Le député originaire de Thiès a tenu un niveau élevé de l’émission et pourrait bénéficier d’une note largement au-dessus de la moyenne, si ce passage chez nos confrères était noté.
