Une nouvelle qui intervient un jour seulement après l’annonce de l’instauration de ce nouveau dispositif.
Rendue obligatoire par la législation européenne et finalement instaurée après des années de délais par décret mercredi pour une entrée en vigueur en 2023, cette mesure avait provoqué la grogne des fédérations de motards. De nombreuses personnalités d’extrême droite (Marine Le Pen, Sébastien Chenu, Julien Odoul notamment) avaient également fustigé la mesure, dénonçant une “soumission” à l’Union européenne.
Après une discussion jeudi matin avec le chef de l’État, le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari “a convenu avec les fédérations de se retrouver à la rentrée pour échanger largement sur les différents sujets les concernant”, a indiqué une porte-parole du ministère.
Ce nouveau contrôle technique devait concerner tous les véhicules motorisés à deux, trois et quatre roues, scooters de 50cm3 et voitures sans permis compris. La directive européenne cite plusieurs dizaines de points de contrôle concernant les freins, les pneumatiques, l’éclairage ou le bruit.