Le chef de l’opposition se cherche désespérément dans un conglomérat de plus de 250 chefs de parti. Du coup, l’on se demande si ce n’est pas un os que Macky veut faire grignoter au contrepouvoir jusqu’en 2019.
Après le référendum, qui sera le chef de l’opposition devient la question la plus partagée par le landerneau politique national. Du coté des 256 chefs de parti, les appétits s’aiguisent de plus en plus et les profils se dégagent de moins en moins. Mais entre acteurs, il n’y a encore ni dialogue ni consensus sur les critères de sélection de ce « va-t-en guerre en chef».Et d’un point de vue politique, il est difficilement concevable que la première institution en arrive à donner une parcelle de pouvoir au chef de l’opposition. Etant entendu que le pouvoir se partage mais jamais le pouvoir de décision. Mais comme le président Macky a opté pour ce cas d’espèce, il faudra qu’il démontre à tous les sénégalais que le statut du chef de l’opposition n’est pas un os qu’il offre à grignoter jusqu’en 2019.Puisque le débat sur cette disposition constitutionnelle est loin d’être clos !
Assane SEYE pour sunugal24.NET