Le candidat Khalifa Sall dévoile ses grands chantiers

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Le leader de Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall a décliné ses grands chantiers une fois élu à la tête de ce pays. Face aux journalistes Babacar Dionne et Momar Ndongue l’ancien maire de Dakar qui a validé l’étape des parrainages a annoncé des réformes judiciaires, des changements de paradigme, de nouvelles touches comme la dépolitisation de l’administration. 

PLATEAU SPECIAL

Description : Décor des grandes productions- Exercice oratoire du candidat déclaré à la présidentielle de 2024, Khalifa Ababacar Sall, leader de la plateforme Taxawu Sénégal.

Posture debout pendant deux tours d’horloges de 22h à 00h 30.

Questions :  Babacar Dionne, Momar Ndiongue (Présentateurs)

Les invités sous forme de jury : Souleymane Niang du Groupe Futurs Médias (en tant qu’économiste) Sobel Ngom (Education, Jeune, et Entreprenariat), Nina Penda Faye (Entreprenariat Social et question de genre), Moundiaye Cissé (Institutions)

Khalifa Ababacar Sall, candidat à la présidentielle du 25 février prochain est arrivé fringant, pas assuré à son arrivée à l’émission réalisée dans un décor digne des grandes productions.

  • Khalifa Sall se définit comme homme de « gauche », socialiste fier de l’être. Il rappelle ses 24 ans d’opposition ininterrompue avec des victoires remportées lors des élections locales et législatives (élu deux fois maire de la ville de Dakar et député à l’Assemblée nationale). Pour la première fois, il est partant pour la présidentielle, après avoir été retenu en 2019.
  • Khalifa Sall dit pardonner et promet de faire en sorte que nul président ne puisse faire mal en faisant ce qu’il veut de ses adversaires s’il est élu président de la République. Mieux, Khalifa Sall fait le pari de l’avenir félicite Macky Sall pour sa « décision opportune » de ne pas briguer un troisième mandat.
  • Khalifa Sall a défendu son poulain et actuel maire de Dakar, Barthélémy Dias qui a joué un rôle crucial au pire de la tension politique dont le pic a fait le lit d’émeutes violentes et sanglantes en juin dernier. A propos du dialogue national, Khalifa Sall a confirmé les propos de Barthélémy Dias, indiquant que son proche collaborateur avait bel et bien informé Ousmane Sonko sur ses échanges avec le chef de l’Exécutif concernant le dialogue national.

REFORMES JUDICAIRES

  • Fidèle aux Assises nationales, il est d’accord que le président de la République ne préside pas le Conseil supérieur de la magistrature. On ne peut être à la fois juge et partie. Khalifa Sall s’est voulu clair à ce propos, même s’il avertit sur ce qui pourrait devenir un « gouvernement des juges » si l’on n’y prend garde. A ce sujet, des questions ne peuvent manquer d’être posées et étudiées selon lui.
  • Concernant le Conseil constitutionnel, le candidat à la présidentielle dit qu’il en ferait plutôt une cour avec une composition plus représentative et ouverte aux non-magistrats. Il faut dire que sur le chemin de la prison, les magistrats pour beaucoup ont ignoré les appels et avis de la CEDEAO. Khalifa Sall président, il promet qu’il ne sera pas chef de parti.

DEPOLITISER L’ADMINISTRATION

  • La politisation de l’administration doit s’arrêter. Il faut revenir à l’orthodoxie, préserver l’Etat pour qu’il demeure neutre. Moi président de la République, je vais effacer toutes incompatibilités. La politique étant rentrée par tous les orifices dans l’administration, il s’agit de l’en dégager et de ramener la confiance au Sénégal.
  • Sans être totalement pour le régime parlementaire ou contre le régime présidentiel, Khalifa Sall estime que le sacerdoce repose sur la foi en la justice en l’humain qui ne peut aller loin si l’eau et la terre font défaut à sa quête de dignité.
  • Le ministre de l’Intérieur est un ministre comme tous les autres. Le département relève par ailleurs d’un domaine de souveraineté qui ne peut pas faire l’objet d’appel à candidature. Il y a des domaines qu’on ne cède pas.

NATION EST FISSUREE

  • Le Sénégal, les Sénégalais ne peuvent autrement que de se retrouver, de se parler. La Nation est éprouvée, elle est fissurée.
  • Avec Khalifa, c’est la fin des agences, de ces structures budgétivores existant au détriment de la décentralisation, des collectivités territoriales. Il faut faire confiance aux populations, en revenant au budget consolidé d’investissement. En pratique, cela donne par exemple un milliard FCFA pour chacune des 601 communes que compte le Sénégal. Le développement à la base.

L’HUMAIN, L’EAU, LA TERRE

  • Le triptyque « Nit Ki, Ndox mi, suuf si (l’humain, l’eau, la terre) au centre de sa politique prend en compte la capacitation pour ce qui concerne l’homme dont la formation lui est incontournable. Pour Khalifa Sall, la formation professionnelle doit intégrer l’éducation.
  • Un savoir-faire à prioriser afin que s’inventent et s’organisent les termes du développement qui passe par la souveraineté alimentaire dont l’assurance ne sera effective que si et seulement l’eau maîtrisée et ne se déverse par millions de mètres cubes (20 millions de mètre cube par an) dans la mer.
  • L’ancien maire prend pour exemple le fleuve Sénégal, mais aussi les eaux usées qui finissent toutes dans l’Atlantique. Comment peut-on obtenir des résultats probants quand l’eau des réseaux d’assainissement n’est pas traitée. Khalifa Sall pour qui Macky Sall a raté de faire des Niayes à Loumpoul le plus grand champ de culture maraichère s’en offusque presque. Tout est question de choix stratégiques.

LA DETTE

  • Rappelant qu’elle était de 600 milliards FCA en 2000, Khalifa Sall s’étonne que l’on ne comprenne pas que la subvention de l’Etat se réduise en peau de chagrin parce que le profil de sa dette (plus de 13 000 milliards, soit près de 76% du PIB) empêche l’Etat de répondre présent et soutenir les ménages.
  • Avec tout cet inconfort financier, le coût de la vie ne peut qu’être plus difficile pour les populations. Pire, l’Etat emprunte pour payer sa dette, mettant tout sur les ressources à venir du pétrole et du gaz que Khalifa Sall n’entend pas exporter. La transformation pour la création de valeur ajoutée est une exigence. Il s’agit d’industrialiser le Sénégal, martèle le candidat de gauche.

LA DIASPORA, LA QUINZIEME REGION

  • Parlant d’un fonds d’investissement et du savoir-faire des émigrés, le candidat prône une migration circulaire qui fera des Sénégalais de l’extérieur de véritables assistants techniques pour le pays au-delà des 1700 milliards FCFA qu’ils transfèrent au Sénégal. Avec elle et une volonté affichée sous son magistère, les structures de reproductions seront reprises grâce au changement de paradigme de développement qui veillera à protéger l’artisanat et toutes les filières et niches qui constituent les véritables moteurs de croissance.
  • Pour le CFA Khalifa Sall demande une réflexion aboutie 80 ans après sa création. Il faut avancer et aller vers l’ECO. Avec la France et aussi bien les autres pays, Khalifa Sall milite pour la construction d’un partenariat gagnant-gagnant et des relations exclusives.

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