L’affaire Bougazelli est une des manifestations de la crise de la justice sénégalaise qui s’integre dans une crise généralisée de nos institutions.
La loi 2018-02 du 23 février 2018 relative à la répression du faux monnayage et des autres atteintes aux signes monétaires tend à accentuer la répression du faux monnayage.
L’article 3 de la loi prévoit une peine de travaux forcés de dix ans à vingt ans et d’une amende d’un montant égal au décuple de la valeur desdits signes.
Même en cas de circonstances atténuantes la peine ne peut être inférieure à 5 ans et à 5 millions d’amende.
Le sursis ne peut être accordé.
PS : ironie du sort, Bougazelli était membre de cette législature au moment des faits (circonstances présumées aggravantes).