Le 3 mai de chaque année c’est la journée mondiale de la liberté de la presse. Elle a été retenue par l’UNESCO comme journée consacrée à la défense de la liberté de la presse dans le monde.
La devanture du ministère de la Culture et de la Communication était « Rouge » de monde, ce lundi matin. Elle a été prise d’assaut par les journalistes qui y ont organisé un sit-in. Ces derniers ont, le temps d’une demie journée, rangé stylos, bloc-notes, caméras et dictaphones pour dénoncer les maux qui gangrènent leur profession ainsi que les difficiles conditions dans lesquelles ils travaillent. Les jeunes reporters, hommes et femmes, des patrons de presse, des étudiants des écoles de formation en journalisme comme le Cesti et l’E-jicom, étaient présents. Le dress-code était de rigueur. T-shirts rouges, chemises rouges, robes rouges, vestes et/ou pantalons rouges. Bref, un décor tout en rouge.
Elle constitue une occasion de réflexion sur les questions relatives à la nécessaire liberté d’informer et à l’éthique professionnelle. Il s’agit aussi de faire le point sur les restrictions.
En droit, la liberté de la presse est l’une des principales libertés publiques. C’est une condition nécessaire à l’exercice de la démocratie. C’est une liberté primaire qui consiste à garantir aux journalistes l’exercice de leur métier sans les inquiéter ou encore les pénaliser.
Historiquement, cette journée est inspirée de la conférence de l’UNESCO à Windhoek en 1991. L’événement s’est terminé, le 3 mai 1991, par l’adoption de la Déclaration de Windhoek pour le développement d’une presse libre, indépendante et pluraliste.
Depuis lors, cette date marque la célébration de la journée de la liberté de la presse.
Bien qu’elle ne soit pas totalement acquise dans tous les pays du monde, elle est révélatrice du niveau de l’avancement démocratique.
Au Sénégal, les différents regroupements de journalistes ont initié un sit-in devant le ministère de la communication ce lundi 3 mai.
