Des milliers de personnes, dont de nombreux couples homoparentaux, ont manifesté samedi 5 mars à Rome pour dire «non» à la version au rabais de la loi sur les unions civiles en discussion au Parlement italien. Ils réclament «l’égalité complète».
Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Après 30 ans de débats sur une forme de Pacs à l’italienne, finalement le Sénat a voté le 25 février la confiance au gouvernement Renzi (centre-gauche) sur un « maxi-amendement » reformulant le texte de loi sur les « unions civiles ».
Ce texte qui devra passer, d’ici les prochaines semaines, à la Chambre des députés n’évoque ni l’adoption, par l’un des conjoints de l’enfant (ou des enfants) de son partenaire, ni le devoir de fidélité.
En fait, il s’agit d’un compromis, au parfum très démo-chrétien, entre « progressistes et conservateurs » qui déçoit fortement les associations de défense des homosexuels.