Les sénégalais baignent dans une insécurité alimentaire hors normes. A la viande d’âne, de cheval, de chiens et des cuisses de poulet rejetées en Occident, sont venus s’ajouter le riz impropre à la consommation vendu dans tous les marchés et boutiques de notre pays. Si l’Etat parle de contrôle des marchés en raison du ramadan, c’est que les autorités ne pèsent pas la gravité de la situation.
L’on est amené à dire que les sénégalais sont aujourd’hui victimes de leur incrédulité et de leur négligence par rapport à l’hygiène de leur alimentation quotidienne. Même si vous vendez du sable coloré en bleu en chantant ses vertus thérapeutiques, nos compatriotes sont toujours prêts à en acheter sans crier gare. Tant il est vrai que la crise des valeurs mais aussi économiques ont imprimé leurs marques au sénégalais qui n’arrive plus à distinguer le bien du mal et le vrai du faux. Et c’est surtout sur le plan alimentaire que la menace est plus pressente. Allez voir dans les marchés, en effet tous les produits alimentaires sont périmés mais on ne les jette jamais. On pourrait même présumer qu’il est beaucoup plus facile de passer par les denrées de première nécessité pour éliminer les sénégalais. Et à quelques jours du mois de ramadan, le ministère du commerce décide d’investir les marchés pour contrôler certains produits alimentaires. Ceci démontre que l’Etat ne pèse pas du tout la gravité de la situation alimentaire dans laquelle, les sénégalais vivent aujourd’hui !
Assane SEYE pour sunugal24.NET
