quatre condamnés à mort pour trafic de drogue, parmi lesquels trois étrangers, ont été exécutés dans la nuit de jeudi à vendredi. Au total, quatorze condamnés à mort dans des affaires de drogue devaient être exécutés le 28 juillet.
C’est la troisième vague d’exécutions depuis l’arrivée au pouvoir du président Joko Widodo en 2014. Quatorze personnes, dont 10 étrangers – Nigérians, Zimbabwéens, Pakistanais – toutes condamnées à mort dans des affaires de drogue devaient être exécutées ce 28 juillet, et ce malgré les nombreux appels internationaux à la clémence. Des appels venus de l’ONU, de l’Union européenne, et des organisations de droits de l’homme.
Le Français Serge Atlaoui, condamné à mort il y a 9 ans, a échappé de justesse à la peine capitale en 2008, et est toujours dans le couloir de la mort. L’an dernier, 8 condamnés, tous étrangers, avaient été exécutés pour des affaires de stupéfiants. L’ONU tout comme les ONG dénoncent une justice inique.