IMMIGRATION IRRÉGULIÈRE : MAITRE GIMS ÉLÈVE LA VOIX

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Le drame de l’immigration irrégulière ne laisse pas indifférent les frères Dadju et Maitre Gims. Ce dernier, compte tenu de la gravité de la situation, souligne la nécessité d’une « réunion entre Africains ». Au-delà de la « responsabilité » des dirigeants du continent.

« C’est quelque chose qui se produit depuis très longtemps, blâme-t-il, d’emblée, interpellé par les journalistes, face à la presse, ce vendredi, 20 décembre, au Radisson blu hôtel. C’est ce que maintenant, c’est très médiatisé. Moi-même, je suis né au Congo, cela veut dire que je me reconnais totalement dans ces actions. Parce que c’est des gens qui vivent la difficulté, qui fuient un pays soit en guerre soit en chute libre. C’est des gens qui vont tenter leur chance ailleurs. Ce n’est pas seulement en Afrique noire. C’est partout. J’ai fait un clip pour parler un peu de tout ça, je pense que c’est quelque chose qui nous dépasse. Parce que là, il faudrait entrer dans la politique, parler de l’Occident, de la France, de la Belgique, entrer dans les très grandes lignes parce qu’on est plus dans la musique mais dans quelque chose de politique », a dénoncé le chanteur, en conférence de presse tenue en marge du concert avec son frère Dadju.

« On est dans la colonisation, dans toutes ces parties sombres de l’histoire, qui ont aujourd’hui laissé des traces, poursuit-il. Ce n’est que le résultat. Donc, c’est un problème que nos dirigeants doivent régler. Nous, on peut chanter, en parler dans la musique mais je pense qu’on pourrait changer des lois ou faire quelque chose. On est en Afrique, dans un continent où il y a du coltan, du pétrole, du gaz mais je ne sais pas on est toujours au point mort. On est plus riche que la France, que l’Italie, l’Espagne, tous ces pays réunis mais on est toujours au point mort. Donc, il faut se poser les vraies (et) bonnes questions. Je pense que l’Afrique a besoin d’une réunion entre Africains ».

A côté, Dadju compte donner plus d’ampleur à son association récoltant des fonds pour les femmes victimes de violences sexuelles au Congo. « J’ai envie, explique-t-il, d’aider les femmes du Congo, les enfants, les orphelins, les malades, toute la terre. Malheureusement, je n’ai pas encore ni la force ni le pouvoir pour tout faire en même temps. Je veux vraiment me concentrer sur chaque étape et essayer d’élargir ».

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