Imam Ndiaye explique les événements qui ont conduit à son renvoi. Il révèle qu’il n’avait pas de bureau à la mairie de Dakar et qu’il récupérait habituellement ses courriers au secrétariat. Un vendredi matin, il a reçu un appel l’informant qu’un courrier l’attendait au bâtiment communal de la mairie de Dakar.
« D’habitude, les lettres je les récupérais au secrétariat de la mairie, puisque je n’avais pas de bureau là-bas. J’ai demandé à la secrétaire si elle pouvait lire la lettre parce que je devais partir en voyage, elle m’a dit que c’était personnel », raconte-t-il. Curieux de connaître le contenu du courrier, il se rend au bâtiment communal pour le récupérer.
Une fois dans sa voiture, il ouvre la lettre et découvre avec stupeur qu’il a été limogé pour abandon de poste. « Tu as été limogé pour abandon de poste par Barthelemy Diaz qui a écrit et signé la lettre », précise-t-il. Cette décision le choque d’autant plus qu’il venait de revenir d’une mission officielle de la mairie de Dakar à La Mecque.
Imam Ndiaye exprime son amertume et son incompréhension face à cette décision. Il est convaincu que son soutien à Ousmane Sonko, figure politique controversée, a joué un rôle dans son limogeage. Cette situation met en lumière les tensions politiques et les répercussions que peuvent subir les fonctionnaires engagés politiquement dans un contexte aussi polarisé.
Le récit d’Imam Ndiaye illustre les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques et religieux dans leur engagement professionnel et personnel. Son témoignage rappelle également la nécessité de garantir la justice et l’équité dans le traitement des employés municipaux, indépendamment de leurs affiliations politiques.
En conclusion, Imam Ndiaye appelle à une réflexion sur la manière dont les divergences politiques sont gérées au sein des institutions publiques, et espère que son expérience servira d’exemple pour promouvoir une meilleure cohésion et une plus grande tolérance au sein de la mairie de Dakar et au-delà.
