Accusés de viol collectif sur une personne vulnérable, deux apprentis-chauffeurs (O. Keita et E. Sarr) ont été arrêtés par les policiers du commissariat urbain de Mbacké. Ils ont été présentés hier lundi au procureur de Diourbel.
Une sordide affaire de viol collectif commis sur une personne vulnérable cristallise les débats à Mbacké où deux apprentis-chauffeurs se sont relayés sur une femme mariée devant son enfant. Selon la victime, O. Keita et son collègue apprenti-chauffeur E. Sarr lui ont menacé avec un couteau avant de la traîner dans un bâtiment inachevé. Une fois à l’intérieur, ces deux jeunes hommes ont violé à tour de rôle la femme mariée. Ce sont les cris de détresse de l’enfant de la victime, qui était présent, qui ont alerté le voisinage, relaie seneweb.
C’est ainsi que des jeunes sont accourus sur place, avant de neutraliser les deux violeurs qui tentaient de prendre la fuite. Alertés, les hommes du commissaire Ibrahima Diallo ont rappliqué sur les lieux avant d’embarquer ces deux apprentis-chauffeurs au commissariat urbain de Mbacké. Mais tout long de leur interrogatoire, ces deux présumés violeurs, connus des fichiers de la police, ont nié en bloc les faits, sans convaincre les enquêteurs.
Selon O. Keita et E. Sarr, ils étaient, nuitamment, dans le bâtiment inachevé pour fumer du tabac. Mais la victime A. N., domiciliée à Touba, a été formelle : ces deux apprentis-chauffeurs l’ont menacée avec un couteau avant de la violer à tour de rôle. Toutefois, nos sources soulignent que la victime ne jouit pas de toutes ses facultés mentales. C’est pour cette raison qu’elle a pu être trainée, en compagnie de son enfant, de Touba à Mbacké par ses présumés bourreaux.