Officiellement installé à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck a aussitôt fait une déclaration devant les conseillers. Une occasion pour lui de répondre à ses détracteurs. « La compétition électorale de 2019 est derrière nous. Et le contentieux qui en est issu a été éteint par l’ouverture du dialogue national », a-t-il déclaré, au cours de son discours.
Rappelant, en outre, que « la nécessité crée l’exception, même dans la religion », Idrissa Seck a indiqué que « ceux qui attendent encore à la gare 2019, doivent réaliser que le train est loin. Il se lance déjà au quai de 2020, en route pour 2035 et au-delà ».
Car, pour le successeur d’Aminata Touré, « lorsque la nation a besoin de ses fils, ces derniers, à l’image du soldat et du policier, prêts à risquer leur vie, doivent répondre à cet appel au bénéfice exclusif des populations peu importe le coût, notre image et même notre vie qui, au regard du destin d’une nation, demeurent une insignifiance ».