Gestion de l’arène nationale : Les promoteurs de lutte menacent de…

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L’Association des promoteurs de lutte à tenu une conférence de presse hier, jeudi 6 décembre, dans un restaurant de la place. Ses membres réclament au ministère des Sports et au Comité national de gestion (Cng) de la lutte le cahier des charges pour l’utilisation de l’arène nationale.

“Il y a un flou total autour de la gestion de l’arène nationale, peste Pape Abdou Fall, leur président. Et ce constat est fait depuis les assises de la lutte car de tous les ateliers, seul celui parlant de l’arène nationale n’a pas eu de restitution.”

Les promoteurs réclament le cahier de charges pour l’utilisation de l’infrastructure. Ils menacent de ne pas acheter de licence cette saison, s’ils n’obtiennent pas gain de cause.

En outre, Pape Abdou Fall et compagnie dénoncent certaines conditions imposées pour organiser des combats à l’arène nationale. “Nous ne pouvons pas assurer tous ceux qui viendront au stade et nous ne pourrons pas payer tout ce qui sera détruit par les supporters et autres personnes présents au stade”, prévient le président des promoteurs. Qui précise que, par ce coup de gueule, ils ne cherchent pas à défier les autorités, mais à défendre leurs intérêts.

Autre point soulevé lors de la rencontre des promoteurs : la sécurité autour du stade. “La sécurité de l’arène pose problème et reste une préoccupation majeure”, indique Pape Abdou Fall.

À signaler que certains promoteurs comme Gaston Mbengue, Dièye production et Albourakh productions dirigé par Baye Ndiaye, frère d’Aziz Ndiaye, ont déjà leurs licences en poche. Cela veut dire qu’ils ne devraient pas être concernés par le boycott brandi par leurs pairs.

À rappeler que la licence pour être reconnu promoteur de lutte coûte 300 mille francs Cfa.

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