A sept mois de l’élection présidentielle en Gambie, et à 48 heures du sommet de la Cédéao, la société civile gambienne c’est réunie en ce moment et pour deux jours à Dakar pour : tenter de convaincre les pays membres de l’institution ouest-africaine de faire pression sur Yaya Jammeh pour que la répression des opposants s’arrête, pour que l’élection à venir soit démocratique.
« On vit une vie d’esclavage. » Fatoumata Tambajang n’a peur de rien. Après 20 ans aux Nations unies, un temps ministre de la Santé, cette femme engagée vit en Gambie. « Un président qui parle comme ça, tous les gens qui sont contre lui, il va les enterrer. Tout ça, ce sont des éléments de dictature. Mais maintenant on en a marre. La population s’éveille. »
Amnesty international vient de publier son dernier rapport sur la situation en Gambie.
Pour Stephen Cockburn, directeur régional adjoint pour l’Afrique de l’Ouest, la pression internationale doit être plus forte sur Yaya Jammeh en vue de l’élection présidentielle.
rfi