Il s’est révélé aux yeux des sénégalais lors de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans au Niger en 2019, il était âgé de 17 ans. Au cours du tournoi, il inscrit un but contre le Mali et est l’un des fers de lance de cette sélection qui perdra en finale contre les aiglons lors de la séance des tirs au but. Très actif pendant la compétition, il sera dans l’équipe à l’issue de cette CAN. La même année, Dion Lopy prend part à la Coupe du monde de la catégorie en Pologne. Là encore, il inscrit un but dans la compétition (contre la Colombie). Malgré ses performances, il va rester encore une saison dans son club formateur, Oslo Football Académie avant de s’engager au Stade de Reims pour 3 ans. Véritable ratisseur et pourvoyeur de ballon au milieu de terrain, Dion Lopy a très vite conquis le cœur des supporters rémois et de son entraîneur. « Malgré son jeune âge et je suis très satisfait de sa prestation. Il y a eu beaucoup de maturité technique dans son jeu. Ça fait trois semaines qu’on le prépare à l’entraînement, c’est une belle satisfaction », confiait David Guion au terme de la première titularisation du milieu sénégalais contre le FC Metz le 18 avril 2021.
«Ce qui nous fera gagner c’est avoir des joueurs intelligents, patriotes »
On l’a vu, Aliou Cissé pourrait avoir l’embarras du choix pour garnir son effectif qualitativement. Cependant, le sélectionneur national compte ouvrir la porte à ses joueurs (les binationaux en particulier) à condition de répondre à quelques préalables. « Nous voulons toujours améliorer l’équipe, apporter de la concurrence mais il ne faut pas faire n’importe quoi. Il y a une dynamique, une ossature, il ne s’agit pas de prendre pour prendre. Il faut aller chercher des joueurs capables de nous apporter en plus, là où nous sommes en manque. Que ce soit Boubacar Kamara, Sofiane Diop ou Malang Sarr, ce sont des joueurs qui sont amenés à rejoindre l’équipe mais il ne s’agit pas de faire une révolution dans un groupe qui est champion d’Afrique », déclarait Aliou Cissé au micro de ITV. Les regards sont déjà tournés vers la double confrontation en mars contre l’Egypte. Ces matchs seront peut-être l’occasion pour les sénégalais de découvrir de nouveaux visages à moins que le sélectionneur décide de jouer la carte de la stabilité.