FIFA : un groupe de racistes ? Les classements de Mané et Salah choquent les professionnels

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Avant même le début de la cérémonie, Samuel Eto’o a lancé un pavé dans la mare. Alors qu’il était interviewé par la Fifa qui lui demandait à qui il donnerait le trophée de Meilleur joueur entre Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Virgil van Dijk, le Camerounais, fraîchement retraité, a répondu: “Les meilleurs pour moi sont Mohamed Salah et Sadio Mané.” L’ex-Barcelonais a ajouté, en riant jaune et en partant: “Mais ils ne sont pas là.”

C’est l’un des principaux griefs de la soirée. Et l’avis d’Eto’o était partagé à La Scala de Milan comme sur le web. Le détail des votes des joueurs-capitaines des sélections mondiales a d’ailleurs été dévoilé en fin de soirée. Et Lionel Messi avait justement voté en premier pour Sadio Mané.

Mais l’Egyptien et le Sénégalais n’étaient même pas à Milan car il était déjà acquis qu’ils ne seraient pas dans le Top 3 dans la catégorie Meilleur joueur. Mané s’est classé 4e et Salah 5e, in fine. Une hérésie pour beaucoup tant les deux attaquants ont brillé durant toute la saison 2018-2019: co-meilleurs buteurs de Premier League avec Pierre-Emerick Aubameyang, vice-champions d’Angleterre, et surtout vainqueurs de la Ligue des champions à l’issue d’une campagne fantastique où ils ont notamment sorti le Bayern Munich et remonté le FC Barcelone.

Messi, un lauréat critiqué
Autre choix qui a fait grincer quelques dents: le titre de Meilleur joueur décerné à Lionel Messi. L’Argentin a remporté son premier trophée The Best Fifa Meilleur joueur et cela surprend un peu. A Milan, on s’attendait à voir un vainqueur de la Ligue des champions, en l’occurrence Virgil van Dijk, être récompensé. Depuis la naissance de la cérémonie The Best Fifa, c’est d’ailleurs toujours un champion d’Europe qui a été élu: Cristiano Ronaldo en 2016 et en 2017, Luka Modric en 2018.

Pour rappel, les récompenses individuelles de la cérémonie ont été décernées par quatre types de votants: les capitaines des sélections internationales, les sélectionneurs, les journalistes et le public. Aucun n’avait plus de poids qu’un autre, pour un maximum d’équité. Cela n’empêche pas les débats polémiques…

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