Et si on se disait nos vérités (M. Alioune Sarr)

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e Sénégal donne depuis quelques années l’image d’un marché attractif pour les investisseurs à qui il assure la protection conférée par des principes généraux du droit, la protection conférée par un système judiciaire efficace, la protection des flux financiers, un cadre juridique et fiscal incitatif, entre autres. La stabilité politique du pays, la cohésion sociale, la disponibilité d’une main d’œuvre moins chère, étant par ailleurs des arguments appréciables qui viennent renforcer l’attraction du marché.

C’est donc convaincu des garanties véhiculées et défendues par le Sénégal que des investisseurs étrangers, membres de la diaspora et moi-même, venons à Dakar et prenons le risque d’y investir. Mais je me dois de dire que nous finissons par nous rendre compte que c’est loin d’être aussi simple et rose que ne le dit la Destination Sénégal. Il y a de grandes différences entre ce qui est dit sur les plaquettes et dans les échanges. Les goulots d’étranglement sont nombreux, souvent noués et entretenus par personnalités politiques. Malheureusement. J’en fais l’expérience.

Du crédit automobile au USA à l’immobilier au Sénégal

Le 21 Avril 2009, après dix-huit ans aux Etats-Unis, avec une expertise dans le domaine des finances pour automobiles qui m’a permis de faire accéder des milliers de personnes aux crédits automobiles, souvent sans apport personnel et sans garantie, j’ai décidé de répondre à l’appel lancé par le président Me Abdoulaye Wade qui demandait aux Sénégalais de revenir au pays afin d’apporter leur contribution au développement. Une fois à Dakar, j’ai créé le Groupe SCAC Afrique SARL (Société de Crédit A la Consommation) auprès du notaire, Nafissatou Diop Cissé. Contrairement aux USA où j’étais dans le domaine de l’automobile, je me suis mis à l’immobilier au Sénégal pour offrir la possibilité à chaque demandeur d’accéder à la propriété en deux phases :

Phase 1 : acquisition d’une parcelle de terre sans apport personnel et sans garantie payable en 10 ans.

Phase 2 : financement total des constructions payables sur 25 ans

Les opérations ont bien commencé sur les sites de Kaolack, Diourbel, Saint-Louis et Louga. Le dossier de Thiès a été cependant beaucoup plus difficile. Ce fut un parcours de combattant entre la délibération et l’obtention de l’attestation de bail.

Pourtant, tous les frais ont été payés auprès de M. Ndiaga LO (remplacé par Pascal DIONE actuel Receveur des domaines de Thiès). Toutes les procédures liées au CCOD, au ministère du Budget (sous M. Birane MANGARA), la primature (sous Mahammad Abdallah Boune DIONNE) ont été remplies. La primature a fait suivre à la présidence sous le Projet de décret numéro FC 089 du 16/01/2015.

A ce jour, le calendrier du président de la République Macky SALL, ne lui permet pas de signer le décret de bail.

Beaucoup de souscripteurs sont morts d’amertume

Des souscripteurs ne verront pas la suite du projet non pas de notre fait, mais parce que tout a été fait pour rendre difficile voire irréalisable notre projet. Les décès enregistrés sont regrettables mais rentrent aussi dans l’ordre des choses de la vie et sont intégrés par nos dispositions qui préviennent, dans notre profession, un taux de 1 à 2 décès pour mille par an.

Alors que nos avocats et nous-mêmes, œuvrons pour obtenir du Président de la République le document qui nous permettra d’avancer et terminer le projet au profit du collectif, je constate avec amertume les pratiques de certains membres du collectif et inconnues du milieu des affaires. Le monde des affaires obéit à des règles élémentaires qu’on ne peut changer. Il y a l’offre d’un côté et la demande de l’autre. Il est regrettable et dommageable de voir des confusions graves dans cette affaire que d’aucuns veulent détourner à leur compte, parce qu’ils estiment en avoir les moyens, quand bien même ils n’en seraient ni les initiateurs, ni les actionnaires.

Nous avons fait tout ce qui était de notre ressort et droit

Cette triste affaire ne s’arrêtera que lorsque le président Macky SALL en décidera, car de notre côté, nous avons fait tout ce qui était de notre ressort et droit. Nous attendons que le bail soit signé par le président de la République. Les retards administratifs nous ont obligés de remercier 199 travailleurs (3 à Paris en France et 196 au Sénégal). Nous avons aussi rendu nos bureaux de Paris Maisons Alfort et tous les autres à l’intérieur du Sénégal. Ce retard nous a obligés à tout arrêter au Sénégal.

Pour en rajouter à la campagne de dénigrement et de destruction d’un investisseur qui a eu le tort de venir prendre des risques au Sénégal, je serais surpris de vous voir montrer une copie d’un tel document émis par la justice sénégalaise ou ailleurs dans le monde. Mais cela dénote de pratiques que j’ai appris à connaître et auxquelles je fais face depuis quelques années. Je suis habitué, ce qui ne m’empêchera pas de déposer une plainte contre vous et votre mairie auprès du procureur de la République.

Il est grand temps que les manœuvres d’une autre époque, prospèrent dans le but  de salir une réputation ou d’éveiller encore l’attention d’autorités et provoquer des décisions défavorables.

Contrairement à ce qui est dit, je ne suis pas en fuite, par contre, il faut savoir que je n’ai jamais résidé à Dakar plus de deux mois d’affilée depuis mon retour en 2009. Le Sénégal n’est pas le seul pays dans lequel j’ai investi, fort heureusement d’ailleurs. La preuve ! Ne dit-on pas que nul n’est jamais prophète chez lui !

Paroles de maire

Il serait de bon ton que l’administration centrale sénégalaise soit au fait des pratiques dans certaines municipalités et chez certains maires, parce qu’ils n’honorent pas notre pays. C’est devenu grave dans certains cas, voire dangereux pour notre pays qui a fait le pari de l’émergence.

  1. Alioune SARR, ministre du Tourisme et maire de Notto Diobass, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fait partie de ces maires sur lesquels le pouvoir central doit placer ses projecteurs. Voilà un maire qui sait jouir de ses stations pour faire venir des investisseurs, profiter d’eux comme il n’est pas permis, avant de les pousser à la fuite quand ils ne les fait pas enfermer en prison.

L’Egyptien Barbary ou Balbaky, qui a fait la prison pourrait en témoigner. L’investisseur égyptien a perdu son terrain de Mbomboye déclaré «désaffecté» avant d’être réaffecté au Groupe SCAC Afrique.

Les pratiques du maire  sont pourtant connues. Des personnalités bien introduites demandent aux investisseurs de faire attention dès qu’il s’agit de Notto Diobass (…)

C’est d’ailleurs ce même Alioune SARR qui essaie de justifier la désaffectation de notre site sans qu’aucune mise en demeure n’ait été reçue et encore moins une notification de désaffectation vide de sens juridique. Mais attendons de voir jusqu’où ira M. Alioune SARR qui devrait apprendre que l’immobilier n’est pas comme le terrain politique où l’on peut se permettre tous les coups.  Il y a quand même des lois et une moralité dans le secteur de l’immobilier. Ce n’est pas sur la place publique, ou encore dans les colonnes de journaux fussent-ils les plus en vue, que se règlent des questions relevant du droit civil. Les lois ne nécessitent pas l’approbation de l’opinion publique, elles sont plutôt observées, respectées et appliquées par tout le monde et encore plus par les autorités qui en usent dans des documents, avec des procédures précises, respectueuses des lois et délais de prescriptions.

Penser qu’une bataille médiatique alimentée par du toc pourrait avoir des incidences sur les papiers, sur les faits réels, ou encore le terrain, sa valorisation, viabilisation, bornage, implantations de niches électriques, constructions de villas témoins,  constructions de plusieurs fondations et tous les différents frais y afférent, les millions de l’attestation de bail du receveur des domaines de Thiès, dont nous détenons les reçus, renseigne sur l’incompétence de ceux qui le croient.

Dans le secteur de l’immobilier, les documents administratifs et officiels font foi. Quel que soit le temps que prendra la signature du président de la République, nous attendrons. Le Sénégal n’est pas une République bananière dans laquelle on peut faire ce que l’on veut d’un investisseur parce qu’on est maire ou ministre. J’ose croire qu’il en est ainsi.

  1. Alioune SARR peut dire et faire ce qu’il veut, il n’a aucun pouvoir de désaffectation de nos actuels cinquante hectares (50ha) au point où nous en sommes. Toute tentative de nous enterrer médiatiquement comme le pensent certains est voué à l’échec. Arrêtes de faire de la politique avec mon nom et celui du Groupe SCAC Afrique s’il te plait.

C’est après de violentes manifestations de certains villageois de Mbomboye, et dans le désir d’avoir la paix à Mbomboye que le Groupe SCAC Afrique a accepté la de céder quatre-vingt hectares (80ha) de ses cent trente hectares (130ha) à la mairie de Notto Diobass, à la demande verbale  MrAlioune SARR. Pour ce faire, il a fallu que le neuf octobre de l’année deux mille douze (9 octobre 2012), Alioune Sarr Maire de Notto Diobasse désaffecte avec notre aval au profit de sa mairie, les cent trente Hectares (130Ha) qui nous étaient attribués depuis le 16 décembre 2009, conformément à la loi 6646 du 17 juin 1966 portant loi sur le domaine national et au décret 72 1288 du 27 Octobre 1972 relatif aux conditions d’affectation et de désaffectation des terres du domaine national,

Pour ne nous en réaffecter que cinquante hectares (50ha) le 29 Octobre 2012 sous le numéro 80, CRN /N08/2012. En d’autres termes la mairie n’a gardé que quatre-vingt hectares comme demandé verbalement par le maire lui-même.

Pour ce faire, il fallait forcément qu’il désaffecte les cent trente Hectares (130Ha) qui nous étaient attribués le 16 décembre 2009, conformément à la loi 6646 du 17 juin 1966 portant loi sur le domaine national et au décret 72 1288 du 27 Octobre 1972 relatif aux conditions d’affectation et de désaffectation des terres du domaine national, afin de nous réaffecter cinquante hectares comme demandé.

En définitive, le Groupe SCAC Afrique dispose bel et bien de cinquantes hectares (50ha) de terres en cours effectif d’immatriculation à Mbomboye même et ne souffrant d’aucun litige comme vous le verrez sur l’enquête comodo incomodo. La primature a fait suivre à la présidence sous le Projet de décret numéro FC 089 du 16/01/2015. A ce jour, le calendrier du président de la République Macky SALL, ne lui permet pas de signer le décret de bail.

Je peux comprendre maintenant des convoitises autour d’un projet bloqué mais détenant son propre terrain, son attestation de bail partiellement viabilisé avec quelques fondations et villas érigées R+1 non finalisées pour cause d’arrêt des travaux, ses 4.000 clients dont seulement 500 ont soldé, soit 3.500 clients restant devoir des milliards jamais payés jusqu’aujourd’hui. N’importe qui pourrait avoir l’eau à la bouche. C’est tentant de faire une belle affaire et pourquoi  pas  récupérer tous les clients, quitte à s’assurer quelque complicité de dirigeants du collectif qui y retrouveraient leur mise.

Ce sont ces 3500 parcelles bloquées dont environ 2000 à Notto Diobass et donc des milliards qui dorment qui aiguisent des appétits de loup chez beaucoup mais sûrement encore plus chez celui qui devrait servir plutôt que se servir. N’est-ce pas M. SARR. En somme M.Alioune Sarr ne protège pas le foncier au profit des générations futures ou de qui que ce soit, mais plutôt pour ses propres intérêts. On se retrouvera au tribunal pour se dire nos vérités.

Pour le restant qui est officiel, j’attendrai tranquillement la signature du bail par Son Excellence le Président de la République Macky Sall !!!

Salomon Mbutcho

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