EN DIRECT. Emmanuel Macron rencontre Donald Trump à Bruxelles

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JOURNAL DE CAMPAGNE, LÉGISLATIVES J-17. Journée politique, entre les suites de l’affaire Ferrand et le sommet de l’OTAN. Suivez là avec notre direct commenté.

A moins de trois semaines du premier tour des élections législatives, les électeurs ont l’esprit au long week-end et aux beaux jours. Les 7 882 candidats doivent redoubler d’efforts pour se faire connaître.

 

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Pour le président de la République, la journée va être active : les chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’OTAN se réunissent à Bruxelles. Emmanuel Macron va donc croiser Donald Trump pour la première fois. Alors que le président français a parfois parlé durement du magnat devenu président des Etats-Unis, l’Élysée promet des échanges « concis et directs ». En France, les révélations sur un montage immobilier qui aurait profité à la compagne de Richard Ferrand commencent à peser. Et les Républicains, silencieux d’abord, ont exprimé leur intention de saisir le Parquet national financier.

 

>> Suivez le déroulement de la journée en direct >>

 

13h18. Bruxelles : Emmanuel Macron et Donald Trump à l’ambassade américaine.  Les deux nouveaux Présidents américains et Français se sont rencontrés pour la première fois en marge du sommet de l’OTAN ce jeudi à Bruxelles. Ils partagent un déjeuner de travail à l’ambassade américaine. «Je suis très heureux d’être avec Donald Trump. Nous avons un agenda très large à discuter», a assuré Emmanuel Macron.

 

 

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Première rencontre entre Emmanuel Macron et Donald Trump à l’ambassade américaine à Bruxelles

13h05. Charles Michel ravi. Après l’avoir reçu et transporté en voiture, Charles Michel utilise Twitter pour saluer Emmanuel Macron. «Ensemble pour l’amitié belgo-française et l’avenir de l’Europe», écrit le Premier ministre belge.

 

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Bienvenue @EmmanuelMacron Ensemble pour l’amitié belgo-française et l’avenir de l’Europe.

12h30. La mère de Mathias Depardon en appelle à Macron. «Je compte beaucoup sur lui, en espérant que les deux présidents vont pouvoir en parler». La mère de Mathias Depardon, photographe emprisonné en Turquie depuis deux semaines, espère que le président de la République, qui doit rencontrer le président turc Reycip Erdogan, pourra l’entretenir du retour de son fils.

 

12 heures. En voiture ! Emmanuel Macron est arrivé au sommet de l’Otan, qui se tient au Palais d’Egmont, dans la voiture du Premier ministre belge Charles Michel.

 

11h15. Les exigences du Premier ministre. Dans une circulaire annoncée lundi, et parue au Journal officiel ce jeudi, Edouard Philippe demande à ses ministres de respecter « une triple exigence d’exemplarité, de collégialité et d’efficacité ». « Dans l’exercice de ses fonctions ou en dehors de ses engagements publics », tout membre du gouvernement doit « strictement respecter les obligations légales », dont la déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique des intérêts « au jour de votre nomination et au cours des cinq années précédentes » ou le dépôt d’une déclaration de patrimoine, rappelle-t-il.

« Vous devez adopter un comportement modeste et respectueux de chacun », exige le Premier ministre. « Les cadeaux doivent être remis au service du mobilier national ou du protocole, les offres de séjour privé doivent être refusées, l’embauche de membres de sa famille par contrat proscrite etc », est-il encore précisé.

 

10h40. Attributions bis. Le ministre de la Justice François Bayrou est désormais chargé de coordonner la politique en matière d’aide aux victimes, dont le secrétariat d’Etat créé trois mois après les attentats de 2015 a été supprimé, selon un décret publié jeudi au Journal officiel.

 

10h30. La jeunesse à l’Éducation. Les intitulés de ministères ne sont pas que des noms sous un titre.Selon le décret publié ce jeudi au Journal officiel, les questions de jeunesse, d’éducation populaire et de développement de la vie associative incombent désormais au ministère de l’Éducation nationale et non plus au ministère de la Jeunesse et des Sports comme c’était le cas le plus souvent jusque-là. Ces sujets relèvent donc de Jean-Michel Blanquer.

 

10h15. Duel de droites à Rambouillet. Ce jeudi matin, comme il le fait tous les jours jusqu’au premier tour, le Parisien s’est penché sur la 10e circonscription des Yvelines. S’y affrontent le député sortant Jean-Frédéric Poisson, ancien candidat à la primaire LR, et président du Parti chrétien-démocrate, et l’élue locale Aurore Bergé, qui a rallié Macron avec la même énergie qui lui permettait de soutenir Alain Juppé. C’est à lire ici.

 

10 heures. Première dame. Brigitte Macron fait son premier déplacement officiel au sommet de l’Otan, à Bruxelles. On vous raconte son programme dans ce papier.

 

9h45. Langue de bois diplomatique. Emmanuel Macron et Donald Trump se rencontrent au Sommet de l’Otan à Bruxelles. Mettez le cap sur ce papier pour savoir ce qu’ils disaient l’un de l’autre avant que leurs responsabilités respectives ne les obligent à la courtoisie.

 

9 heures. Le bon sens. Pourquoi le PS a-t-il modifié son programme de la présidentielle pour les législatives ? « Quand on sort à 6,3% de la présidentielle, dire tout le programme, rien que le programme, ce serait avoir des œillères », justifie Luc Carvounas.

 

8h40. Carvounas attend une réaction de Bayrou. Luc Carvounas, sénateur-maire d’Alfortville (Val-de-Marne) et candidat aux législatives, s’étonne : à En Marche à propos de l’affaire Ferrand, « Rien ne m’assure qu’il n’y a pas d’argent public dans cette affaire, dénonce-t-il sur France Info. « Vous pensez qu’une mutuelle comme les Mutuelles de Bretagne quand elle lance un projet de centre d’accueil, il n’y a pas d’argent du département ? Rien ne m’assure qu’il n’y a pas d’argent public dans cette affaire ». Cet ancien soutien de Manuel Valls n’attend qu’une chose : que François Bayrou s’exprime sur le sujet. « Quelle est son appréciation sur l’échelle des valeurs ? Je n’entends rien ! »

 

8h23. Le refrain des Macron-compatibles. Et bim, c’est aujourd’hui le député LR des Hauts-de-Seine Thierry Solère qui emploie la formule, très utilisée sur les bancs de la droite depuis l’investiture d’Emmanuel Macron : « je préférerai toujours mon pays à mon parti ». « Je ne suis pas député pour préparer 2022 », insiste-t-il un peu plus tard.

 

8h22. Credo. « Je ne crois pas qu’il y ait des droites irréconciliables », affirme Thierry Solère sur Europe 1. Mais « il ne m’échappe pas qu’on a été éliminés de la présidentielle au premier tour », dit-il à l’adresse de ses amis LR qui veulent s’opposer presque par principe au nouveau président de la République.

 

8h20. La mesure de Solère. Candidat dans les Hauts-de-Seine sans adversaire En Marche, et lui-même visé par une enquête préliminaire pour fraude fiscale, Thierry Solère semble plus indulgent que ses confrères LR avec Richard Ferrand. « C’est à la justice de dire s’il y a un sujet de droit. Sur le plan moral, ça tombe mal pour le gouvernement. Le pire serait que ce projet de loi de moralisation de la vie publique soit un écran de fumée », juge-t-il sur Europe 1.

 

7h55. Un tacle à NKM. A Paris, Henri Guaino se présente face à Nathalie Kosciusko-Morizet, dans l’ancienne circonscription de François Fillon. « Je le fais pour qu’enfin les choses soient claires », affirme-t-il. « On ne peut pas être à la fois un pied dans En Marche et un pied dans Les Républicains.

 

7h53. Guaino sceptique sur la task force ? « Ce genre de montages servent un peu à noyer le poisson’ », estime Henri Guaino, qui rappelle que « il existe déjà un coordonnateur du renseignement, relié à l’Élysée, qui remplit cette tache ». Et d’ajouter que « l’idée qu’on va être plus efficace en mettant sous la coupe de l’Élysée tous les services, n’est pas garantie ».

 

7h50 bis. Et un tacle à Fillon. Pour le dissident Républicain Henri Guaino, « le détournement de fonds n’est pas la même chose que d’embaucher le fils Ferrand pendant trois mois. Si ce n’est pas une façon détournée comme chez d’autres, de récupérer l’argent des enfants », pouffe-t-il sur RTL.

 

7h50. Guaino inquiet pour les politiques. S’il attende de lire le texte, le député Henri Guaino n’est pas favorable à une nouvelle loi de moralisation de la vie publique. « S’il y a une loi tous les ans, on va finir par tomber dans un ordre moral qui va tuer la vie politique. Tout est mis sur le même plan. (…) N’en faisons pas l’outil de toutes les démagogies », reproche-t-il sur RTL.

 

7h48. La bienveillance de Guaino. «On n’a pas les éléments d’un énorme scandale qui justifie qu’il quitte son poste», estime, à propose de Richard Ferrand, le député dissident LR Henri Guaino sur RTL.

 

7h45. Pourquoi tant d’eurodéputés FN rêvent-ils de l’Assemblée ? Nicolas Bay s’en défend, à ses yeux cette réorientation électorale est parfaitement logique. « Nous voulons mener le combat au Parlement européen pour construire une Europe différente et aussi mener le combat à l’Assemblée nationale, c’est à dire créer une vraie force d’opposition. Beaucoup de Français n’ont pas envie de donner un chèque en blanc à Emmanuel Macron », assure-t-il sur France 2. Le FN veut bâtir une « opposition déterminée et combative ».
7h40. Ferrand = Cahuzac pour le FN. La décision du Parquet national financier de ne pas se saisir de l’affaire Ferrand est, pour Nicolas Bay, « une décision d’autant plus étonnante qu’on a vu le PNF se saisir de dossiers de manière plus promptes ces dernières semaines ». Pour l’eurodéputé FN, sur France 2, « ça rappelle un peu la République irréprochable de François Hollande, qui nous a donné l’affaire Cahuzac ».
7h38. Le mille-feuille élyséen. Pour Nicolas Bay, chef de file du FN pour les législatives, l’idée d’une « task force » élyséenne pour lutter contre le terrorisme est « surtout un gadget. On ajoute une couche dans le mille-feuille, sans aucune garantie que ce sera plus efficace puisqu’il n’y a aucune volonté politique de combattre le radicalisme islamiste », dénonce-t-il sur France 2.

 Avec leparisien.fr

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