Le chef de l’Etat a choisi la date du 19 mars, qui marqua en 1962 l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre armée française et indépendantistes algériens.
Emmanuel Macron présidera une cérémonie, samedi 19 mars, à l’Elysée pour le 60e anniversaire des accords d’Evian et du cessez-le-feu en Algérie avec un souci « d’apaisement » des mémoires et de « main tendue » à l’Algérie, a annoncé, mercredi, la présidence. « Commémorer n’est pas célébrer », a toutefois souligné l’Elysée en prenant soin de ménager toutes les susceptibilités à moins d’un mois du premier tour de la présidentielle alors que la date du 19 mars 1962, qui marqua l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre armée française et indépendantistes algériens, continue à faire polémique.
Les rapatriés contestent la référence aux accords d’Evian − signés le 18 mars 1962 et qui aboutirent à la mise en œuvre du cessez-le-feu le lendemain pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie (1954-1962) en raison des violences qui se poursuivirent jusqu’à l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet 1962 et se conclurent par l’exode de centaines de milliers d’entre eux vers la France.