La tribune de la rencontre d’échanges organisé ce mardi par le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis) et la plateforme Jammi Rewmi, en collaboration avec des coalitions politiques a servi de cadre aux participants de passer à la loupe les mécanismes de prévention et de mise en œuvre d’une dynamique de paix et de non-violence en perspective des prochaines élections territoriales.
Le Secrétaire général du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis), Dr Cheikh Gueye, s’est dit « très heureux d’avoir suscité ce débat depuis que nous avons fait notre déclaration à la grande mosquée de Dakar il y’a un mois suivi des consultations que nous avons eu avec les différentes coalitions politiques et avec le président de la république ». Il a en outre salué « le sens de responsabilité des acteurs politiques de tous bords et les remercient de leur engagement à poursuivre la dynamique de paix et de non-violence en perspective des élections territoriales du 23 janvier 2022 ».
Sur les questions soumises par rapport à la dynamique de non-violence, « nous avons recueilli leurs préoccupations et positions exprimées par les parties prenantes ». Elles ont fait l’objet d’« approfondissement et seront prises en compte dans la rédaction de la mouture finale d’une Charte de non-violence », a poursuivi le Secrétaire général du Cudis. Il y’en a qui ont approuvé et d’autres qui ont émis quelques réserves comme la coalition Yewwi Askan Wi qui, toutefois, nous a adressé une correspondance avec des arguments qui ont leur rationalité et que nous prendrons en compte », a-t-il fait savoir. Tout en rappelant que « chaque coalition est libre d’adopter la position qui lui convient », Dr Gueye a salué « le sens de responsabilité des acteurs politiques de tous bords et leur engagement à poursuivre la dynamique de paix et de non-violence en perspective des élections territoriales du 23 janvier 2022 ». En outre, « nous continuons la démarche que nous avons enclenché pour toiletter le draft que nous avons produit et qui prend en compte toutes leurs préoccupations qui ont été approfondies et seront intégrées dans la rédaction finale de la charte de non-violence en attendant son lancement très prochainement », a assuré Cheikh Gueye. Dans cette perspective, précise-t-il, « nous avons mis en place un comité restreint d’écriture de la charte de non-violence pour préparer la signature et l’affinement des mécanismes de suivi pour le respect des engagements souscrits par les différentes parties afin de les soumettre aux autorités religieuses du pays ».
Enfin, le secrétaire général du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal est convaincu que « la signature cette charte par tous les acteurs et le respect des engagements contribueront à pacifier le jeu politique et l’espace public ainsi qu’au renforcement de notre Etat de droit démocratique ».
Série de consultations inclusives
Cette rencontre initiée par le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal et la plateforme « Jammi Rewmi » fait suite à une série de consultations inclusives menée depuis un mois sous l’égide des autorités religieuses avec les différents acteurs de l’espace partisan regroupés autour de coalitions politiques, le président de la république, et des autorités religieuses et coutumières ainsi que des régulateurs sociaux, Exceptée la coalition « Yewwi Askan Wi », étaient présentes à cette rencontre les coalitions Bennoo Bokk Yaakaar, Wallu, Gueum sa Bopp, Jammi Goxx Yi, Bunt Bi, des mouvements citoyens et organisations syndicales et patronales.
