Elle faisait partie des candidatures les plus médiatisées. Qui aurait cru que ABS ne franchira pas l’étape des parrainages ? Il a présenté une offre intéressante qui suscitait de l’espoir, dans la mesure où son profil se démarque des politiques classiques.
Hélas, ABS 2024 n’a pas réussi à escalader le mur du parrainage qui pourtant était à sa portée, au regard de ses moyens et le parcours de l’homme. Tout de même, il semble intéressant de jeter les projecteurs de l’objectivité sur les causes de ce surprenant échec qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive, et de s’interroger sur la démarche qui a été adoptée.
Apres l’épreuve fatidique du tirage au sort, ABS a occupé la huitième place. Une position avantageuse. Mieux, parmi ses devanciers au tirage, nombreux n’ont pas été vérifiés. Du coup, il devient le quatrième candidat à passer devant la commission. Margé cette chance, il n’a pas tiré son épingle du jeu.
Après contrôle, il se retrouve avec 11 000 (onze mille) doublons. Un résultat qui a surpris plus d’un, au regard de son rang et nous invite à nous interroger sur la collecte de ses parrainages. Pour rappel, ABS avait opté pour le terrain pour la collecte de parrainage.
Est-ce qui le travail sérieux que la collecte demande avait été fait ? Pire, le contrôle dévoile 15 000 (quinze mille) erreurs matérielles. Et tout le monde sait que selon l’article L126 du code électoral, on ne peut pas régulariser les erreurs matérielles. Un gâchis inexplicable. Est-ce du sabotage ? Selon nos informations, un informaticien de formation a piloté ses opérations de collecte et de traitement des données, d’où l’incompréhension ahurissante des erreurs matérielles. Qui est responsable de ces imperfections qui ont perdu cette candidature qui polarisait espoir et attente ?
Selon la presse ABS a débarqué avec un jet privé rarissime, une vingtaine de véhicules Cadillac et une centaine de voitures pour son équipe de campagne. Par malheur, tout cela tombe à l’eau. Qui en tire profit ? Au moment où d’aucuns nous informaient qu’à l’instar de certains candidats, son équipe était en possession du fichier, alors comment de telles erreurs peuvent être produites ? Est-ce de l’amateurisme ?
En tout état de cause, l’échec de la candidature de ABS mérite des réflexions, notamment sur le travail qui a été abattu sur le terrain, car tout était à sa portée pour passer haut la main. Une perte énorme dans la mesure où la tournée du C50%PN avait déjà fait un maillage national, pour présenter le candidat et l’adhésion était déjà au rendez-vous.
