Mes chers compatriotes
Nous nous trouvons aux termes d’une année très singulière et éprouvante marquée par l’angoisse, l’incertitude et une nécessité; celle de nous réinventer.
Dans des moments difficiles, nous avons en tant que jeune reçu des messages de reconnaissance vu notre attachement aux préoccupations de la société, cette valeur qui est si rarement partagée.
Les années se succèdent et se ressemblent désormais, elles continuent d’être marquées par le déclassement avancé d’un pays pourtant si riche et porteur d’une flamme unique dont l’incandescence prochaine marquera forcément la renaissance de l’Afrique.
Les épreuves de 2021 au Sénégal se déclinent ainsi :
– L’enlisement de la situation politique dans toutes les régions sans exception aucune.
– La régression sociale du pays illustrée par l’accentuation de la paupérisation déplorable de l’écrasante majorité des sénégalais.
– La dégradation de la situation économique et du climat des Affaires.
POSONS LE CURSEUR SUR LE BILAN DE L’ANNEE 2021
D’abord 2021 aurait été l’année du glissement du régime vers un despotisme assumé marqué par l’ensauvagement de l’ensemble de l’appareil étatique, lequel a institutionnalisé la répression et les violations graves des droits et libertés des personnes humaines de manière décomplexée et persistante.
Ensuite, 2021 était une année où tout y passe sauf le sérieux et la volonté nécessaire irrésolu à la résolution des problèmes en vrai homme d’Etat soucieux d’opérer une véritable révolution différente de celle qui chante comme le rossignole avec sa belle voix.
En plus 2021 nous a offert des illustrations additionnelles du caractère pernicieux de l’indifférence du Pr Macky Sall à l’égard des souffrances des sénégalais. En effet, les émeutes de Mois de Mars en ont une parfaite illustration. Ainsi, nous réitérons l’ouverture d’une enquête sérieuse pour situer les responsabilités.
Pourtant chers sénégalais en 2012, Son excellence Macky Sall a hérité du Pr WADE d’un pays apaisé, stable et prospère dans lequel après des années de luttes nationales pour la démocratisation, malheureusement, après quelques années de gouvernance, le Pr SALL et son régime ont méthodiquement déconstruit tous les acquis d’hier notamment l’unité nationale, le vivre ensemble et tissu industriel et social sans équivalent en Afrique francophone. Le Sénégal est transformé aujourd’hui sous l’ère de la dynastie faye sall en un pays où l’injustice règne en maitre mot. c’est donc avec un cœur meurtri et fendu que nous sommes obligés pour cette fin d’année d’évoquer l’insécurité galopante, la justice à double vitesse traduisant un coumba ame ndeye ak coumba amoul ndeye, la dilapidation des ressources appartenant en principe au peuple et les détournements de derniers publics; devenu de nos jours comme un sport national à tous les niveaux (POSTE, TRESOR ETC).
A l’heure du bilan, l’on doit se contenter au NEANT et les sénégalais n’ont que leurs larmes devant la surévaluation des coûts des projets et le dépassement des délais butoirs dans la réalisation des infrastructures voir l’abandon de certaines d’entre elles dans la foret des chimères.
Encore chers sénégalais, pendant que quelques uns s’enrichissent par la corruption, le clientélisme, le népotisme et la gabegie institutionnalisés par l’actuel régime, la paupérisation de la grande majorité des sénégalais s’accentue et s’intensifie sous un ponce-pullatisme effroyable d’un l’Etat Absent, Paresseux et Roublard (APR)
Nous pensons être optimiste et que notre optimiste reste un optimisme de combat. Par delà, un Sénégal libéré de la pauvreté sera possible.
un Sénégal reprenant le chemin de la croissance qui rabote la pauvreté demeure possible.
ce Sénégal là n’est pas celui que nous offre le Président Sall et son régime qui sont plus que jamais dans une incapacité congénitale d’opérer un changement de CAP
chers compatriotes, l’ensauvagement de l’appareil d’état, toutes les institutions confondues affranchit en 2021un nouveau cap qui nous mène vers une dictature sans merci.
Au Sénégal du Pr M .SALL, le cynisme a atteint son paroxysme non seulement aux massacres mais on interdit ad vitam aeternam les victimes et certaines bonnes volontés telles que la société civile d’exprimer leur douleur, leurs désapprobations de la mal gouvernance saignant le pays de la corruption et des atteintes à la fortune publique.
En 2021, pour avoir osé par les marches pacifiques à travers les rues de Dakar dénoncer les errements du régime de Macky et proposer des solutions de sortie de crise, des opposants valeureux ont été brutalisés et torturés par la soldatesque de manière illégale et arbitraire et parfois sans fondement sérieux.
Aujourd’hui nos sincères félicitations aux populations qui sont sorties lors des manifestations du mois de mars pour exprimer leur opposition à cette gigantesque dictature (LA VOIX DU PEUPLE EST LA VOIX DE DIEU).
(Le peuple qui déferle c’est comme une mer qui déborde, rien ne peut l’arrêter )
Dans ces évènements, les jeunes ont encore fait preuve d’un courage héroïque doublé d’une maturité démocratique pour faire face à un déploiement de la machine répressive du régime digne d’une situation d’état de siège.
Enfin 2021 s’achève sans que justice ne soit rendue aux étudiants vachement tués et aux opposants arbitrairement pris en otage depuis l’arrivée de l’actuel régime. Donc, ce moment charnière de l’histoire politique de notre pays ou l’institution judiciaire s’est trouvée à une capacité de contribuer au renforcement de l’état de droit et de la démocratie en faisant prévaloir la force du droit, une certaine justice sénégalaise a pris fait et cause pour le droit de la force et l’injustice en s’érigeant en un pilier de la dictature; l’histoire retiendra.
L’histoire retiendra aussi que c’est avec la complicité du MINT que les sénégalais bon teints sont brimés et torturés lors des manifestions sous le silence éloquent du procureur de la République.
Nous souhaitons enfin que cette nouvelle année soit une année riche en affection, en gaieté et déborde de bonheur, de bonnes surprises et de postérité.
Djibril Diop Président du parti FPRS AND LIGGEY
