Mamadou Gaindé Badiane et son collectif ont officiellement annoncé leur démission du Grand Parti (GP) dirigé par Malick Gackou. Dans une lettre adressée au Président du parti, ils expriment leur désir de se retirer, mettant ainsi fin à une décennie de service au sein de cette organisation politique.
Cette décision intervient au lendemain de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, dont les résultats ont été jugés décevants par le collectif. « Nous nous sommes tous battus à vos côtés pour relever le défi de votre participation, mais aujourd’hui, nous quittons le parti avec le sentiment d’avoir accompli notre mission », ont-ils déclaré dans leur lettre de démission.
Leur démission s’accompagne de remerciements sincères envers Malick Gackou et l’ensemble des responsables, militants et militantes du Grand Parti. Ils soulignent également les valeurs qui ont guidé leur engagement politique pendant ces années de compagnonnage militant et fraternel.
Cependant, cette démission ne signifie pas la fin de leur engagement politique. Au contraire, ils annoncent le lancement officiel du mouvement AND JUBBANTI (MAJ) ou les ACTEURS ENGAGES DES TERRITOIRES, dont la vision est de « garantir un bien-être social pour tous autour des valeurs de solidarité, de tolérance, d’éthique et de justice sans exclusion aucune ».
Le mouvement MAJ prévoit d’installer des unités de transformation BOKK NAFA dans les douze communes du département de Pikine, dans le but de contribuer au développement économique et social de la région.
Par ailleurs, Mamadou Gaindé Badiane et son collectif ont soulevé un problème de santé publique préoccupant dans le département de Pikine, causé par l’industrie dermo-cosmétique. Ils appellent le chef du gouvernement, Monsieur Ousmane SONKO, à prendre des mesures fortes pour mettre fin à cette situation, qui affecte gravement la santé des habitants de la région.
En conclusion, malgré leur départ du Grand Parti, Mamadou Gaindé Badiane et son collectif restent fermement engagés envers leur communauté et continueront à œuvrer pour des changements positifs dans leur existence et leur cadre de vie, comme l’a si bien dit Hannah Arendt : « L’action politique, qui inclut le souci de la vie publique, constitue l’essence de la liberté humaine ».