L’hydrocarbure découverte à la plage de Thiaroye sur mer inquiète toujours les défenseurs de la Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité sur les changements climatiques DDHU. A travers un communiqué signé El Hadji Cheikh Anta SECK, ils interpellent directement le chef de l’Etat et fustige le comportement du directeur général de la SAR
In extenso le communiqué.
A la suite de notre interpellation invitant les autorités sénégalaises compétentes à prendre en charge la question de la découverte d’hydrocarbure sur la plage de Thiaroye sur Mer, une série de réactions molles, les unes plus que les autres ont été notées. Nous restons sur notre faim. Nous avons davantage peur.
Aucune autorité jusque-là, n’a réellement apporté de réponse concrète à notre interpellation pour rassurer les populations. Du Gouverneur de Dakar, en passant par le maire de la localité, jusu’au Directeur Général de la Société Africaine de Raffinage, les réponses qui ont été exposées de part et d’autre, ne rassurent point. Le ministre de l’Environnement, celui de l’Intérieur, celui en charge de l’Hygiène publique, celui de la Santé, bref le gouvernement, n’en parlons pas.
Mais, nous dénonçons fortement l’irresponsabilité par laquelle le Directeur de la SAR, Serigne Mboup a apporté des éclairages qui n’ont fait que davantage flouer et apeurer les populations. Pour une autorité de son envergure, nous nous attendions à des réponses concrètes et rassurantes. A la place, ce sont des formules aériennes et des explications ombrageuses. Pire, en tant que premier responsable de la SAR, Serigne Mboup lui-même est dans le doute. «Nous pensons que… ». Il n’est pas mis à cette place pour penser mais pour agir. Une autorité de sa stature n’a pas le droit de se prononcer sur une question aussi sensible sans au préalable détenir toutes les réponses. «Ce n’est pas de l’essence pure, ce n’est pas du naphta pur, ce n’est pas du fuel, ce n’est pas du gasoil, c’est du mélange d’hydrocarbures » nous dit-il. «Nous pensons que cela proviendrait des fuites… » a-t-il renchéri, avec l’utilisation du conditionnel qui en dit long sur sa maitrise de cette affaire. En définitive, malgré les solutions de pompage et autres mesures annoncées, le danger reste entier pour les populations de Thiaroye Sur Mer, car jusque-là, personne ne connait réellement la nature ou la composition chimique de ce liquide que les jeunes et les enfants ont transporté chez eux pour une utilisation inconnue.
En tant qu’Ambassadeur de la Déclaration universelle des Droits de l’Humanité (DDHU) sur les changements climatiques, nous réitérons notre interpellation en direction du Président de la République pour que des actions immédiates soient menées afin de déterminer, une bonne fois pour toute, la nature de ce produit pour prévenir tout drame écologique sur les populations de Thiaroye Sur Mer.
Nous invitons les populations de Thiaroye Sur Mer à exiger la vérité sur cette affaire afin de se protéger de tout danger environnemental.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité (DDHU), en son article 13 relativement aux Devoirs à l’égard de l’Humanité stipule : «Afin d’assurer la pérennité de la vie sur terre, les générations présentes ont le devoir de tout mettre en œuvre pour préserver l’atmosphère et les équilibres climatiques, et de faire en sorte de prévenir autant que possible les déplacements de personnes liés à des facteurs environnementaux et, à défaut, de secourir les personnes concernées et de les protéger».
Par El Hadji Cheikh Anta SECK,
Ambassadeur officiel de la DDHU au Sénégal
