Selon nos sources, en prononçant sa déclaration sur l’honneur pour se laver de tout soupçon face aux nombreuses et répétitives accusations que certains membres de l’opposition et/ou de la société civile portent sur sa personne, Aliou Sall a ému l’assemblée. Les larmes ont coulé… quand il a commencé à lire le 7ème point de son intervention. En effet, certains membres du Secrétariat exécutif national de l’APR n’ont pu se retenir quand ils ont vu des larmes perler des joues de M. Sall. Lisez cette partie qui a ému tous, au point de pousser certains à se dire : « S’il ne travaille ni dans le public ni dans le privé, que va-t-il faire, mendier ? »
«J’ai le droit de travailler, de gagner ma vie afin d’entretenir ma famille, d’aider mes proches et de prendre en charge mes activités sociales et politiques. Je suis politiquement actif depuis l’âge de 12 ans et je travaille depuis l’âge de 14 ans. J’ai travaillé comme marchand ambulant, sillonnant pendant mes vacances scolaires les marchés Ndiobènetaye et Diameguène. J’ai travaillé comme balayeur sur la route nationale pour subvenir à mes besoins d’étudiants. J’ai travaillé pour le compte de mon parti – And-Jëf, acceptant de gagner 25.000 francs CFA par mois. Aujourd’hui je travaille à mobiliser des investissements privés pour mon pays et je n’ai pas de complexe à gagner légalement ma vie en faisant gagner mon pays. Certes le Président Macky Sall est mon frère, il m’a aussi encadré et soutenu quand il le fallait. Il est aussi mon leader politique et je m’inspire en permanence de ses vertus : de son courage, de son endurance, de son honnêteté et de son patriotisme. Mais moi, je suis Aliou SALL », dit-il, triste. Et son auditoire d’y voir un procès d’intention qui vise le Président de la République, par ailleurs, patron de l’APR.
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