De l’état d’urgence à la torture et aux traitements cruels inhumains et dégradants* ?

0

La légitimité de la « guerre » menée par les pouvoirs publics contre le COVID-19 (coronavirus) est incontestable. De la même manière, les citoyens ont le devoir et désormais l’obligation de s’associer à cette lutte commune pour vaincre cette pandémie. L’État doit être soutenu et aidé en de telles circonstances (« Rester chez soi », en est un exemple ; et même, un impératif légitime dans ce contexte, à bien des égards).

Toutefois, les images qui circulent sur internet et montrant des policiers frappant des civils dans les rues de Dakar, parmi eux des pères de famille, entre autres, sont inacceptables dans un État de droit, quel qu’en soit le motif. Imaginez qu’il y ait des cardiaques parmi eux…

L’intervention de Macky Sall et Aly Ngouille Ndiaye contre…

Ces images qui résulteraient du couvre-feu dans la nuit du 24 au 25 février 2020, sont, en tout état de cause, contraire aux engagements internationaux de l’État du Sénégal. Par conséquent, dès aujourd’hui, le Président de la République Macky Sall et son ministre de l’intérieur Aly Ngouille N’diaye, ont l’obligation de rappeler à l’ordre les forces de l’ordre ayant commis de tels agissements.

Parce qu’au regard des traités internationaux que le Sénégal a ratifiés, ces actes sont qualifiés de « tortures », de « traitements inhumains, cruels et dégradants ». Lesquels constituent des crimes contre l’humanité au regard de l’article 7 du statut de la Cour pénale internationale (CPI).

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici