Marième Soda Ndiaye, est descendue sur le terrain. La députée non inscrite a battu le macadam, à côté des élèves dont ceux du Lycée des Parcelles Assainies (LPA) qu’elle a fréquenté dix ans en arrière. Face à la presse, elle a déploré le fait que la situation de l’école sénégalaise n’ait pas évolué depuis lors.
« C’est vraiment une situation déplorable que nous sommes en train de vivre depuis des mois. Aujourd’hui, c’est avec le cœur meurtri que je prends la parole devant ces élèves qui devaient être normalement à l’école, dans leur lycée, en train d’étudier. C’est à la suite d’une question d’actualité que j’ai décidé de déposer sur la table du président de l’Assemblée nationale, dans laquelle j’interpellais le gouvernement pour une solution durable tendant à sauver l’année scolaire et l’école sénégalaise. Je le dis, en 2009, quand j’étais au (LPA), nous avions vécu cette même situation. Depuis 61 ans, nous vivons cette situation criarde de manque d’écoles. Il y a toujours des abris provisoires.
Nous avons un gap de 330 000 pièces en tables-bancs. Je pense que ce n’est pas normal. C’est pour cette raison que nous sommes venus interpeller encore une fois le gouvernement du Sénégal pour des négociations de solutions. Nous voulons un Sénégal où nous avons la possibilité d’étudier correctement,… Nous sommes en droit de revendiquer cela et nous continuerons, je le dis bien, d’être aux côtés de ces élèves »
