Le management de La Poste a été une réelle catastrophe. Un crime économique sans précédent surtout après le passage de Ciré Dia. Les nominations politiques et l’utilisation de La Poste comme un outil social (la fameuse bourse familiale a porté un préjudice énorme à la La Poste) ont fini par faire de cette institution de l’état un mort vivant.
Redresser La Poste relèvera juste d’une réelle volonté politique, d’un profond engagement patriotique de chacun d’entre nous, des élus locaux et surtout des fonctionnaires.
Il faudra rapidement travailler à ce que La Poste soit une réelle banque avec 10% des parts détenus par la BNDE, 10% par la CDC, 10% part le Port Autonome de Dakar (PAD), 10% par l’IPREs et 10% ouvert au public.
Déjà en 2023, afin de permettre au Groupe La Poste de reprendre ses activités, le salaire des ministres, des DG, des députés, des membres du HCCT et du CESE doit être payé par cette institution. C’est au moins des transactions annuelles de plus de 15 milliards.
Je ne parle pas des autres services connexes à fortes valeurs ajoutées.
La Poste est indispensable pour un bon fonctionnement de l’administration publique mais il faudra un management rigoureux.
