La terre est encore à l’origine d’une vive tension entre forces de l’ordre et populations à Ngor, une localité où le contentieux autour du foncier est trop récurrent. l’État est souvent indexé dans de pareilles circonstances.
Cet après-midi, plusieurs personnes ont fait face aux gendarmes dans le village de Ngor. La source de la colère de ces populations serait liée à une parcelle que voudrait occuper les limiers en tenues bleues pour y transférer leur brigade.
Cette fois-ci, c’est donc la brigade de gendarmerie de Ngor qui serait impliquée. Mais selon des informations que nous avons obtenues de source locale, la gendarmerie a juste choisi une parcelle libre d’occupation pour y reloger sa brigade envahie par des eaux de la nappe phréatique qui remontent tout temps au point de nécessiter la délocalisation de la brigade.
La mairie serait donc contre une telle initiative, car selon notre source, il y aurait déjà un bailleur désigné pour y installer une surface commerciale, comme un hypermarché.
Mais à en croire les manifestants, il n’est point possible de céder cette surface au détriment d’un démembrement de l’État qui a déjà fini de brader tout le foncier de Ngor au détriment d’hommes politiques.
Sur les lieux, les jeunes préfèrent qu’on érige soit une mosquée ou autre structure à fort impact social.
Une personnalité coutumière qui n’a pas jugé nécessaire de révéler son identité pour l’instant, pense qu’il n’y a aucune raison de s’opposer au relogement de la brigade de la gendarmerie de Ngor dans ce lieu, car quoi que l’on puisse dire c’est une brigade qui veille à la sécurité du village, des personnes et de leurs biens en tout lieu, toute circonstance et tout le temps.
