10 ans de prison ferme et 5 millions de francs Cfa en guise de dommages et intérêts ! Telle est la peine qui a été infligée, hier, au vendeur de «tangana» déclaré coupable du délit de viol sur une mineure de moins de 13 ans. Pour satisfaire sa libido sur la fillette, le sieur Yattara lui offrait des frites.
Condamné à 10 de prison ferme pour viol sur une enfant de moins 13 ans : Le gérant du «Tangana» offrait des frites à la petite pour satisfaire sa libido
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Du fond de sa cellule, le sieur Yattara va sûrement regretter son acte qui lui a valu 10 ans de prison ferme et 5 millions de francs Cfa à payer en guise de dommages et intérêts. Il a été déclaré coupable, hier, du délit de viol sur une mineure de moins de 13 ans. Ainsi, c’est en 2026 qu’il humera l’air de la liberté.
A la barre, la victime, W. L, accompagnée par sa mère est revenue sur les faits, malgré les regards du public qui étaient rivés sur elle. Elle a révélé avoir été violé par le prévenu.
«Il m’avait conduit dans son lieu de travail, m’a offert des frites avant d’abuser de moi», a raconté la petite fille qui a n’a jamais rien dit à ses parents.
Car, dit-elle, son bourreau avait menacé de la tuer si toutefois elle en parlait à quelqu’un. Mais, le pot aux roses a été découvert quand la victime est tombée malade. Sa mère l’a conduite à l’Hôpital Fann pour les soins. C’est ainsi qu’on lui informât que sa fille avait perdu son hymen depuis quelques jours.
Mise au feu roulant des questions, l’enfant ne va pas par quatre chemins pour indexer du doigt le sieur Yattara comme étant son bourreau. Le certificat médical délivré par le médecin décèle une défloration hyménale ancienne remontant à plus de 7 jours. Munie de toutes ces informations, la mère de la victime a déposé une plainte contre ce dernier qui sera vite arrêté, présenté devant le parquet et placé sous mandat de dépôt.
A la barre, le vendeur de «Tangana» a balayé d’un revers de la main toutes les accusations portées sur sa personne. A l’en croire, il est victime d’un complot.
«Je n’ai jamais couché avec cette fille. Cette famille me voue une haine viscérale et elle n’a rien trouvé que de m’accuser de viol. Ce sont des accusations mensongères», a-t-il affirmé. Mais, ses dénégations n’ont pas convaincu le représentant du ministère public qui estime que les faits de l’espèce ne souffrent d’aucune contestation.
Ce, d’autant plus que la victime a été toujours constant dans ses déclarations, lesquelles ont été confirmées par le certificat médical. Il a ainsi requis 10 ans de prison ferme contre le prévenu.
L’avocat de la défense a plaidé la relaxe au bénéfice du doute. Selon lui, il n’y a pas suffisamment de preuves attestant la culpabilité de son client qui n’a jamais reconnu les faits.
Cependant, les plaidoiries du conseil de la défense n’ont pas convaincu la présidente du tribunal qui, rendant sa décision, a suivi à la lettre les réquisitions du parquet. En sus, il a condamné le prévenu à payer à la partie civile la somme de 5 millions de francs Cfa à titre de dommages et intérêts.
Dakaractu
