Code, maison de la presse, liberté menacée, quasi-faillite: les journalistes dans le rue ce 3 mai

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3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse, les associations de presse du Sénégal vont battre le macadam. «L’heure est grave», alertait le 30 mars dernier la CAP qui regroupe les organisations qui représentent les métiers de journaliste et de technicien des médias au Sénégal: APPEL (Association des Professionnels de la Presse en Ligne), CDEPS (Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal), CJRS (Convention des Jeunes Reporters du Sénégal), CORED (Comité d’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias), CTPAS (Collectif des Techniciens de la Presse audiovisuelle du Sénégal), SYNPICS (Syndicat national des Professionnels de l’Information et de la Communication), UNPJS (Union nationale des Photojournalistes du Sénégal), URAC (Union des Radios associatives et communautaires du Sénégal).

«La liberté de presse est menacée au Sénégal. Depuis près d’une décennie, aucun acte structurant n’a été posé pour organiser, encadrer le secteur de la communication, notamment des médias», prévenait Bacary Domingo Mané tout en dénonçant «une stratégie du pourrissement savamment entretenue».
Dans le cadre d’un plan d’actions pour une sortie de crise, la CAP a sensibilisé les chefs religieux sur «la situation alarmante des médias» avec «beaucoup d’entreprises de presse (qui) sont aujourd’hui en cessation de paiement et ne peuvent honorer ni factures des fournisseurs, ni leurs obligations envers les travailleurs, encore moins leurs obligations fiscales…».

Le mouvement «Y’en a marre» et l’ASRED (l’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus) seront aux côtés des journalistes, ce mercredi.

Avec Dakar Matin

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