Les forces de sécurité déployées dans la cité religieuse de Médina Gounass pour les besoins de la présente édition du «Daaka», ont mis la main sur un individu suspect, S. K, en possession de trois armes à feu : deux kalachnikovs et un pistolet. Une interpellation qui a plongé les populations dans une psychose née du contexte, marqué par la menace terroriste.
Le dispositif de sécurité déployé dans la cité religieuse de Médina Gounass (région de Kolda) pour les besoins de la présente édition du «Daaka» est visiblement aux aguets. Avec des éléments fortement armés et majoritairement composés de forces de la gendarmerie, ce dispositif a fini de bunkeriser la commune de Médina Gounass. Jusqu’au site de la retraite spirituelle du «Daaka» niché en pleine brousse, à 10 km de la commune et qui abrite des milliers de fidèles. Selon des sources concordantes, les autorités, qui prennent très au sérieux la menace terroriste, ont élargi le champ sécuritaire jusqu’au village frontalier de Kalifourou. Ce, afin d’assurer une surveillance plus accrue le long de la frontière avec la Guinée Conakry et faire face à un autre défi sécuritaire : la circulation des armes. Les forces de gendarmerie s’affairent aussi à l’exploitation de tout renseignement, même anodin. Une stratégie qui a déjà porté ses fruits, avec l’interpellation d’un individu qui était en possession d’armes à feu. Pour interpeller le mis en cause, les hommes en bleu stationnés dans la commune de Médina Gounass sont partis de l’exploitation d’un renseignement à eux parvenu et faisant état de la présence d’un individu suspect qui détiendrait par devers lui des fusils d’assaut et des pistolets. Exploitant cette information, les pandores de la brigade spéciale de lutte contre la prolifération des armes sont entrés en action pour localiser le suspect au quartier Dayebatou de Médina Gounass. Les gendarmes, rompus à ce type d’exercice, sont ainsi parvenus à lui mettre le grappin dessus.
Une fois leur homme, S. K., maîtrisé, les gendarmes ont procédé à la perquisition des lieux, qui a abouti à la découverte de deux kalachnikovs et d’un pistolet. S. K. est alors jeté dans le panier à salade et conduit sous bonne escorte à la brigade. Qui est S. K., d’où vient-il, pourquoi détenait-il autant d’armes à feu…? Ce sont autant de questions auxquelles les gendarmes enquêteurs s’évertueront à trouver des réponses.
