La politique est telle à Galsen qu’elle nous interdit de voir notre monde sous un autre prisme que celui de la pensée qui se veut dominante. Ou que l’on veut nous imposer. Sur la Toile, des idiots dénigrent et insultent. Une opposition peu inspirée est dans la manipulation outrancière, mettant à l’œuvre de pauvres charretiers au langage ordurier, en attendant que les détourneurs de nos maigres ressources soient châtiés.
En tout cas, Oscar
Sierra n’est pas dans les dispositions à leur dérouler le tapis rouge sur lequel ses opposants refusent qu’il mette les pieds. Pendant ce temps, du yamba consommé à satiété dans les quartiers défavorisés et malfamés où l’on peine à assurer un quotidien morose, nous sommes allégrement passés à la cocaïne. Ça se shoote dans les cercles huppés de la bourgeoisie. Quatre-vingt mille francs le gramme de la poudre blanche. Faut être balèze pour se permettre ce luxe. Chez les fils à Papa, c’est par dizaines de grammes que l’on commande de la poudre blanche. On claque en l’air de pauvres millions de francs gagnés de façon douteuse par les parents pourse retrouver au nirvana. Tout autour de ce juteux business, des marchands de la mort.
Un véritable cartel s’est constitué dans ce charmant pays devenu une plaque tournante du
trafic de drogues dures. Avez-vous remarqué ces immeubles luxueux qui poussent comme des champugnons partout dans le pays et ces nouveaux riches qui exposent sans retenue leurs fortunes mal acquises sur les réseaux sociaux ? Point de mystère, c’est l’argent sale de la drogue
que des bienheureux blanchissent dans le secteur si florissant de l’immobilier. D’importantes quantités de drogue sont chaque jour saisies sans compter les faux monnayeurs dont l’objectif est de tuer à petit feu une économie déjà si chancelante. Mais que devient la grande gueule et ancien député faussaire ? Oublié avec sa liberté provisoire pendant que de petits dealers moisissent en prison depuis des années. Pour en revenir aux
importantes saisies qui se succèdent, et selon le bien nommé Motab, curieux en tout et expert en rien, la situation politique de ces deux dernières années où l’on prévoyait que le pays plongerait dansl’insécurité, constituerait une porte ouverte pour faire entrer les colis de drogue à Galsen. D’où elle serait réexpédiée vers Paname.
Or, il se trouve également que certains parrains ne sont plus aux affaires. Vous voulez un dessin ? Tout cela vient grincer la machine avec des soldats de l’économie très perspicaces et préparés à faire face à l’assaut des cartels.
De pauvres Nigérians arrêtés au coin des ruelles de la Médina ou de la Gueule Tapée ne font plus les choux gras de la presse. Là, nous avons affaire à une véritable machine de guerre avec des milliards en jeu et de multiples ramifications jusqu’à des niveaux insoupçonnés de l’appareil d’Etat. Mais hélas, ces hallucinantes saisies de drogues dures, ne semblent pas perturber la quiétude de nos compatriotes pourtant assis sur une poudrière. Le jour où elle explosera…
kàccoor bi – le temoin