Bril : “On m’a prévenu… qu’elle n’est pas fidèle, qu’elle fréquente des ministres et autres personnalités”

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Dieyna / Bril

L’affaire Dieynaba Baldé-Bril Fight 4 a été plaidée mardi au Tribunal des flagrants délits de Dakar.

A la barre, la chanteuse a reconnu le vol seulement niant les délits de collecte de données à caractère personnel et extorsion de fonds. « J’ai juste prix les messages qu’il échangeait avec des filles. J’ai envoyé ces messages sur nos deux téléphones. Personne ne l’a menacé. Je ne pensais pas qu’il me trompait. Nos proches m’appelaient pour me mettre en garde sur ses infidélités. Je ne les croyais pas. Le 14 août, j’ai voulu en avoir le cœur net et j’ai pris le téléphone alors qu’il dormait. C’était l’aube. Je voulais confirmer mes soupçons ». Elle ajoute : « Je n’ai pas pris les clés de la voiture. J’ai agi sous le coup de la colère et par jalousie. Son bien, c’est le mien. J’ai tous ses codes. Je ne pensais pas que les choses en arriveraient là »

Amadou Aly Baldé a lui aussi nié la complicité de vol et collecte illicite. « Je ne lui ai jamais conseillé le vol. Je n’ai pas vu le téléphone »

Même ligne de défense pour Abou Moustapha Bâ. Il a également nié complicité de vol, collecte illicite de données et extorsion de fonds. « Nous avons vu Djeyna, le 16 août après notre arrivée à Dakar, le 13 août », a-t-il fait savoir.

Désistement de la partie civile

Pour sa part, Djibril Mbaye Fall, alias Bril Fight 4, est revenu sur les supposées menaces qu’il a reçues le 14 août dernier. « J’ai ton téléphone et tes données. Je vais te détruire et détruire ta carrière. J’ai reçu 27 captures. Ils ne m’ont jamais réclamé de l’argent. Les photos n’ont aucun caractère sexuel. Il faut rompre avec elle sinon nous allons publier vos photos ».

Il ajoute : « De la même manière qu’on l’a avertie, moi aussi on m’a prévenu en me disant qu’elle n’est pas fidèle. Qu’elle fréquente des ministres et autres personnalités ».

Les avocats de la partie civile ont notifié le désistement de leur client.

Quant à la défense, elle a nié les faits. Parlant de « théâtre », les conseils de Dieynaba Baldé estiment que celle-ci est « victime des personnes qui ont le double de son âge ». Ils ont ainsi plaidé le renvoi des fins de la poursuite à défaut de la clémence pour collecte de données à caractère personnel.

Ils seront édifiés le 7 septembre prochain. Mais, en attendant, ils devront retourner en prison car leur demande de liberté provisoire a été rejetée par le tribunal.

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