Arrivée de nouveaux loups dans le landerneau- Le renouvellement de la classe politique, un processus irréversible

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L’alternance générationnelle est un vieux rêve au Sénégal. Car, à y regarder de près, on se rend compte que les partis politiques sont gérés par de vieux briscards de la politique qui, apparemment, ne prennent jamais de retraite.
Tous ceux qui s’étaient déjà engagés sous Senghor n’ont jamais cessé de militer et meurent souvent les armes à la main, à l’image de Djibo Leyti Kâ, qui vient de nous quitter.
Ils ont pour noms Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho et Landing Savané, qui ont observé un recul à l’image de bien d’autres comme le regretté Majmout Diop qui a été un des précurseurs des partis de gauche.
Ces dinosaures politiques sont pour la plupart aujourd’hui enlisés dans ‘’le Macky’’, créant malheureusement pour nombre d’entre eux des malaises dans leurs partis politiques. Ni le Ps, ni l’Afp, ni le Pit, ni la Ld ne sont épargnés par les vicissitudes d’un compagnonnage avec un jeune Président qui, ayant osé défier Abdoulaye Wade son ancien mentor, a réussi à créer la surprise en se faisant élire à la Magistrature suprême.
C’est le début en effet de l’amorce d’un processus qui a vu la naissance d’une forme de révolte interne dans les partis politiques naguère les plus organisés. Les jeunes cadres rêvent de faire comme Macky, même si ce dernier s’est allié avec les anciens hormis bien sûr Me Wade.
Ousmane Sonko, Abdoul Mbaye, Alassane Sall, Thierno Bocoum qui vient de quitter Rewmi, ont rejoint les Malick Gackou, Gadio, Cheikh Bamba Dièye, Abdoulaye Baldé, Aliou Sow, Modou Diagne Fada, Souleymane Ndéné Ndiaye, Aïssata Tall Sall, Aïda Mbodj et d’autres, sans oublier Karim Wade, dans cette dynamique de renouvellement de la classe politique. Ce processus, tout à fait naturel, se déroule chaque jour sous nos yeux. Plus les anciens seront dans les réflexes de retraités soucieux d’assurer leurs héritages, plus il y aura des rebelles prêts à en découdre.
La crise à l’Afp est la même que celle qui secoue le Ps. Le Pds ne se porte pas mieux lui qui a enregistré le plus grand nombre de départs, suivi certainement du Parti Rewmi qui a besoin d’une nouvelle dynamique de fonctionnement. Idrissa Seck s’est rendu compte que l’on ne gère pas un parti par procuration. Même son de cloche au Pds où la coordination d’Omar Sarr n’a fait que diviser les libéraux.
Surprise en 2019
Ce que nous voulons dire par là, c’est qu’une surprise peut encore survenir en 2019 comme cela avait été le cas en 2012 avec la percée de Macky que personne n’attendait.
Les « jeunes » loups aux dents longues, à l’image de Thierno Alassane Sall qui vient de lancer son mouvement, insistent notamment sur la préservation des valeurs, un combat permanent dans lequel l’ancien Inspecteur des Impôts devenu député, Ousmane Sonko, s’est engouffré.
Le Sénégal est en train de réussir à mettre à la retraite, de facto, de vieux politiciens que le compagnonnage avec Macky a fini de discréditer. S’ils ne se dissolvent pas dans l’Apr, il ne reste pas moins vrai que leurs pL’alternance générationnelle est un vieux rêve au Sénégal. Car, à y regarder de près, on se rend compte que les partis politiques sont gérés par de vieux briscards de la politique qui, apparemment, ne prennent jamais de retraite.
Tous ceux qui s’étaient déjà engagés sous Senghor n’ont jamais cessé de militer et meurent souvent les armes à la main, à l’image de Djibo Leyti Kâ, qui vient de nous quitter.
Ils ont pour noms Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho et Landing Savané, qui ont observé un recul à l’image de bien d’autres comme le regretté Majmout Diop qui a été un des précurseurs des partis de gauche.
Ces dinosaures politiques sont pour la plupart aujourd’hui enlisés dans ‘’le Macky’’, créant malheureusement pour nombre d’entre eux des malaises dans leurs partis politiques. Ni le Ps, ni l’Afp, ni le Pit, ni la Ld ne sont épargnés par les vicissitudes d’un compagnonnage avec un jeune Président qui, ayant osé défier Abdoulaye Wade son ancien mentor, a réussi à créer la surprise en se faisant élire à la Magistrature suprême.
C’est le début en effet de l’amorce d’un processus qui a vu la naissance d’une forme de révolte interne dans les partis politiques naguère les plus organisés. Les jeunes cadres rêvent de faire comme Macky, même si ce dernier s’est allié avec les anciens hormis bien sûr Me Wade.
Ousmane Sonko, Abdoul Mbaye, Alassane Sall, Thierno Bocoum qui vient de quitter Rewmi, ont rejoint les Malick Gackou, Gadio, Cheikh Bamba Dièye, Abdoulaye Baldé, Aliou Sow, Modou Diagne Fada, Souleymane Ndéné Ndiaye, Aïssata Tall Sall, Aïda Mbodj et d’autres, sans oublier Karim Wade, dans cette dynamique de renouvellement de la classe politique. Ce processus, tout à fait naturel, se déroule chaque jour sous nos yeux. Plus les anciens seront dans les réflexes de retraités soucieux d’assurer leurs héritages, plus il y aura des rebelles prêts à en découdre.
La crise à l’Afp est la même que celle qui secoue le Ps. Le Pds ne se porte pas mieux lui qui a enregistré le plus grand nombre de départs, suivi certainement du Parti Rewmi qui a besoin d’une nouvelle dynamique de fonctionnement. Idrissa Seck s’est rendu compte que l’on ne gère pas un parti par procuration. Même son de cloche au Pds où la coordination d’Omar Sarr n’a fait que diviser les libéraux.
Surprise en 2019
Ce que nous voulons dire par là, c’est qu’une surprise peut encore survenir en 2019 comme cela avait été le cas en 2012 avec la percée de Macky que personne n’attendait.
Les « jeunes » loups aux dents longues, à l’image de Thierno Alassane Sall qui vient de lancer son mouvement, insistent notamment sur la préservation des valeurs, un combat permanent dans lequel l’ancien Inspecteur des Impôts devenu député, Ousmane Sonko, s’est engouffré.
Le Sénégal est en train de réussir à mettre à la retraite, de facto, de vieux politiciens que le compagnonnage avec Macky a fini de discréditer. S’ils ne se dissolvent pas dans l’Apr, il ne reste pas moins vrai que leurs partis se sont affaiblis et ont du mal à s’en remettre.
Avant, comme dans les matchs de football, on connaissait les meilleures équipes. Aujourd’hui, les partis les mieux organisés ne sont pas forcément à même de remporter les batailles.
C’est dire qu’à la frénésie dans la création de partis politiques, les Sénégalais ont ajouté l’incertitude de donner le carré d’As de ceux qui pourraient être éventuellement élus.
A l’image de ce qui s’est passé en France avec Macron, nos compatriotes ont envie d’essayer autre chose que ce qui leur a été servi depuis 50 ans. Ceux qui se sont alliés avec Macky et ont mis en danger la stabilité de leurs partis respectifs y compris dans les formations comme le Pit et la Ld, vont en pâtir dans l’avenir. Nombre d’entre eux ont fait le choix du confort matériel. C’est leur droit. Mais ils doivent savoir qu’ils sont en train de mettre un coup de frein à leurs carrières politiques.
Rewmi quotidien

artis se sont affaiblis et ont du mal à s’en remettre.
Avant, comme dans les matchs de football, on connaissait les meilleures équipes. Aujourd’hui, les partis les mieux organisés ne sont pas forcément à même de remporter les batailles.
C’est dire qu’à la frénésie dans la création de partis politiques, les Sénégalais ont ajouté l’incertitude de donner le carré d’As de ceux qui pourraient être éventuellement élus.
A l’image de ce qui s’est passé en France avec Macron, nos compatriotes ont envie d’essayer autre chose que ce qui leur a été servi depuis 50 ans. Ceux qui se sont alliés avec Macky et ont mis en danger la stabilité de leurs partis respectifs y compris dans les formations comme le Pit et la Ld, vont en pâtir dans l’avenir. Nombre d’entre eux ont fait le choix du confort matériel. C’est leur droit. Mais ils doivent savoir qu’ils sont en train de mettre un coup de frein à leurs carrières politiques.
Rewmi quotidien

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