Aliou Sall et Mansour Faye, ces “cas contacts” qui indisposent Macky Sall

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Si ce n’est pas le petit frère, c’est le beau frère qui est au cœur d’un scandale. Le premier cité a laissé des plumes dans l’affaire des contrats pétroliers et la nébuleuse qui a entouré ce dossier. On parle d’une rondelette somme de six mille milliards détournés. Face aux attaques tous azimut, il a démissionné de son poste de Directeur général de la Caisse de dépôts et de consignations. Le second, nommé Ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et Territoriale dans le premier gouvernement de Macky Sall acte 2, a provoqué une avalanche de polémiques. Un ministère super puissant qui rappelle Karim Wade.

Le maire de Guediawaye, Aliou Sall a beaucoup souffert du reportage de la chaîne britannique BBC. L’opinion nationale croyait que la gestion familiale des affaires étatiques était un mauvais souvenir parce que le cas Wade-fils devait servir de leçon. Et pourtant, son frère président de la République avait dit que l’édile de Guediawaye de bénéficierait jamais de décret de nomination de sa part. C’est pour cela quand il fut propulsé à la tête de la CDC, les indignations et protestations fusaient de toute part. Au carrefour de la risée populaire les jeunes s’amusent en réclamant leur 400 000 à Aliou Sall. Une façon de lui rappeler cette page sombre de sa vie.

Aujourd’hui, c’est le frère de la première dame qui est sous les feux des critiques. Au mauvais moment, il faut le dire! Une période où la pandémie du Coronavirus continue de dicter sa loi au Sénégal créant une psychose totale. La distribution des denrées  alimentaires et le marché du riz destiné aux populations fait l’objet de soupçons et de deal. Un homme d’affaires Libano-sénégalais gagne deux marchés évalués à 18 milliards à travers ses entreprises. Pourquoi l’attribution de ces marchés fait autant grincer les dents? D’abord, il est évoqué la proximité de l’homme et le ministre de tutelle. Ensuite, il est méconnu dans le secteur de l’importation du riz bien vrai qu’il ait des entreprises. Enfin, les champions nationaux comme Bocar Samba Dieye, Moustapha Tall… ont été totalement zappés. Une démarche qui suscite des interrogations.

L’un comme l’autre est une pierre dans la botte du chef de l’Etat. Mais, il en est pour quelque chose parce qu’il est le détenteur du décret qui confère des responsabilités. Et parfois ferme les yeux sur certains faits.

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