Aïda Mbodj approuve la démarche du leader de Pastef qui a décliné la convocation de la commission ad hoc mise en place par l’Assemblée nationale, chargée de statuer sur la levée ou pas de son immunité parlementaire.
« Dans ces conditions, il ne peut pas. Il faudrait qu’on nous fasse prévaloir la présomption d’innocence. L’Assemblée nationale veut faire le travail du juge d’instruction et je ne suis pas d’accord. Et si l’Assemblée nationale est dans cette logique, nous n’avons qu’à prendre nos responsabilités », a fait savoir celle qui est désigné comme « l’avocate » du leader du Pastef au sein de la commission ad hoc.
A en croire Aïda Mbodj, il revient à l’Assemblée nationale d’assumer ses actes. « Nous n’allons pas légitimer cette mascarade. Nous n’allons pas leur donner le quitus et ils n’ont qu’à en tirer toutes les conséquences et répondre devant l’histoire et devant l’opinion », a-t-elle ajouté sur les ondes de la RFM.
