Il est de notoriété que la notion de propreté est d’abord mentale avant que d’être pratique. Autrement dit au Sénégal, la propreté ne concerne que la terre ferme, c’est à dire les rues, les places publiques et les maisons, entre autres. On oublie ainsi que l’habitacle des bus et cars rapides relève toujours du domaine public. Dites-moi un seul bus ou car rapide où l’on peut trouver une corbeille qui permette aux passagers d’évacuer des ordures ménagères engrangées au cours du trajet. A coup sûr, il n’y en a jamais eu, de mémoire de sénégalais. La culture de la dotation de corbeilles dans les transports urbains de notre pays n’est pas encore connue des sénégalais. Conséquences : On trouve tout dans les bus et cars rapides. Des peaux de bananes, aux fêlures d’oranges, des restes de cacahouètes aux tasses de café en caoutchouc pour ne citer que ceux, tout y passe en termes de bordels ménagers. Suffisant pour comprendre combien les sénégalais souffrent du manque de corbeilles dans les transports inter urbains.
Assane SEYE pour Sunugal24.NET
