Abdourahmane Diouf évoque les opportunités et défis de la ZLECA

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La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), entrée en vigueur le 1er janvier, a certes besoin d’être éprouvée pour ‘’des possibilités rapides d’amélioration’’, mais elle offre d’ores et déjà l’occasion de renforcer le commerce interafricain, ‘’sous la forme d’un bloc commercial et juridique monolithique’’, estime le juriste sénégalais El Hadj Abdourahmane Diouf, expert en échanges commerciaux internationaux.

‘’Je considère qu’il s’agit d’une excellente opportunité de renforcer le commerce intra-africain et de hisser le continent, sous la forme d’un bloc commercial et juridique monolithique, au niveau de ses partenaires commerciaux’’, a-t-il dit au sujet de l’entrée en vigueur de la ZLECA.

Mais comme ‘’tout nouvel accord, il a besoin d’être éprouvé pour ouvrir des possibilités rapides d’amélioration. Il présente des défis multiples’’, a ajouté M. Diouf dans un post publié sur sa page Facebook.

L’ancien directeur exécutif du Club des investisseurs du Sénégal considère la zone de libre-échange continentale africaine comme ‘’une opportunité pour les pays africains de se donner des faveurs commerciales à l’exclusion de tous les autres’’. ‘’C’est une rampe pour le développement’’, en tant que ‘’dérogation à la libéralisation intégrale des échanges prescrits par l’Organisation mondiale du commerce’’, a-t-il souligné.

Cinquante-quatre pays ont signé l’accord instituant la ZLECA, et 34 l’ont ratifié, a rappelé El Hadj Abdourahmane Diouf.

La ZLECA met en place un marché pouvant atteindre 1,2 milliard de personnes, selon M. Diouf, auteur du livre ‘’L’Afrique et le droit à la différence dans les négociations commerciales internationales’’ et ancien porte-parole de Rewmi, un parti membre de la majorité présidentielle sénégalaise.

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