Interpellé lors de la réunion sur la préparation du Daaka 2016, sur la question des détenues Libyens que le Sénégal doit accueillir, le ministre de l’intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, a tenu à apporter quelque précision sur cette affaire:
« Personne n’a dit qu’ils étaient des djihadistes. Ce sont des gens qui étaient arrêtés tout simplement. C’est juste des personnes qu’il faudra assister parce que ce sont des fils africains, qui ont été éprouvés durant des années ».
Mais par rapport à la date d’arrivée de ces prisonniers, le ministre n’a pas avancé de date. Une précision du ministre de la justice permet d’enlever l’équivoque sur les conditions de détention de ces détenus :
« Une fois au Sénégal, ils seront libres, donc pas en détention »
Pour rappel, le camp de Guantánamo se trouve sur la base navale de la baie de Guantánamo dans le Sud-Est de Cuba. Dans ce centre de détention militaire de haute sécurité, sont détenues des personnes qualifiées de « combattant illégal », capturées par l’armée américaine dans les différentes opérations qu’elle mène à l’étranger.
Le 16 novembre 2008, le président Barack Obama a confirmé son intention de fermer le camp. Il n’a toutefois pas pu tenir sa promesse notamment parce qu’il semble qu’une telle fermeture crée des problèmes juridiques. En septembre 2015, le secrétaire à la défense des États-Unis avançait que certains des prisonniers de Guatánamo devaient rester détenus indéfiniment. Le 23 février 2016, Barack Obama annonce la présentation d’un plan de fermeture du camp de Guantanamo avec l’envoi de certains prisonniers dans différents pays du monde. C’est dans ce cadre que le Sénégal doit accueillir ces deux Libyens.
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